Le plus jeune auteur du salon international du livre d'Alger pour cette édition 2013, n'est autre que le jeune prodige Anys Mezzaour, auteur de Le lien des temps, la proie des monstres, publié aux éditions Enag. Frisant à peine les 17 ans, Anys Mezzaour est détenteur d'une belle plume. Lycéen en classe de terminal à Alger, Anys livre son premier roman dans le genre littéraire dit «fantasy. Une foule nombreuse est venue mardi après-midi, au niveau du stand des éditions Enag, pour découvrir ce jeune auteur. Ce dernier s'est adonné, en effet, à une séance de vente- dédicace des plus saturées. Tout sourire et d'une amabilité sans limite, Anys Mezzaour a fait preuve de beaucoup de patience à répondre aux interrogations des uns et des autres. Ce premier roman d'une pagination de 321 pages, raconte l'histoire un jeune adolescent de seize ans qui est attaqué par un groupe de quatre assaillants. Il fut intercepté alors qu'il s'apprêtait à remettre un rapport. Il est doté de pouvoirs magiques et vivant dans un univers parallèle, pris en chasse par l'ennemi public numéro un de son pays. Au fil de l'intrigue, il devra faire face à des vérités longtemps cachées et à des situations qu'il n'aurait jamais imaginé pouvoir vivre. Depuis, son entrée à l'Académie de magie d'Elementia jusqu'à son séjour sur Terre en passant par les complots aux plus hauts sommets de l'Etat, Bill Stuart vivra une aventure extraordinaire à la frontière du réel. Si d'aucuns estiment qu'il y a un rapprochement entre son histoire et la saga de Harry Potter, Anys précise que la ressemblance repose seulement sur le fantastique. Cependant, son roman tend plutôt à avoir des similitudes avec Les Seigneurs des agneaux. Anis Mezzaour confie fièrement qu'il a développé un intérêt certain pour la littérature à l'âge de huit ans. Il s'est lancé dans l'écriture de ce roman en 2008 alors qu'il avait seulement onze ans. «Au cours de mon enfance, j'ai imaginé plusieurs histoires fantastiques. Parfois, j'en racontais à ma famille. Je me plaisais à les transcrire sur du papier. Je ne me doutais pas un instant que cela constituerai la charpente de mon premier roman. Après plusieurs abondons et plusieurs reprises dû à ma scolarité, j'ai finalisé cette œuvre en février dernier» explique-t-il. Ce jeune auteur a tenu à préciser que son grand père maternel, Kaddour M'hamsadji - écrivain algérien notoire - ne l'a aucunement influencé dans son écriture. «Nous avons chacun, dit-il, un genre différent d'écriture. Mon grand-père adoré a été plutôt mon premier lecteur». Anys Mezzaour ne compte pas mettre un terme à cette fabuleuse expérience dans l'univers de l'écriture. Il promet d'ores et déjà à ses lecteurs le deuxième tome Le Lien des temps, la proie des mondes. Il est à noter que Kaddour M'hamsadji a dédicacé de son côté à la même heure et au même stand son dernier ouvrage intitulé A quoi sert le livre ?