La Société générale s'installe La Banque Société générale a officiellement inauguré jeudi dernier son agence de Béjaïa. Devant un parterre composé de banquiers, d'opérateurs économiques de la région, qui sont les premiers clients à souscrire aux services de l'agence, de l'administration locale ou tout simplement de clients particuliers, Joël Jarry, directeur général de la succursale d'Algérie a esquissé la carte de la présence de cette banque « de capitale » dans notre pays et ses ambitions. Ainsi pour la région de Béjaïa, après l'agence du chef-lieu de wilaya, l'ouverture d'une autre à Akbou est imminente. Celle-ci attendrait juste l'agrément de la Banque d'Algérie. Les deux agences portent à 17 le total des unités implantées en Algérie avec un organigramme estimé à 500 collaborateurs. Le réseau serait appelé à être renforcé de 15 agences avant la fin de l'année et serait porté à 80 avant la fin 2008, déclarent les responsables de la banque. Les élèves donnent l'exemple Un tronçon de la RN 24 longeant l'oliveraie Rachid Hassissene a été passé au peigne fin lors d'un volontariat organisé le week-end dernier par l'association des parents d'élèves de l'école Fatma n'Soumer. La plantation a fourni la logistique nécessaire à la conduite de l'opération. Ils sont près de 200 volontaires entre élèves, enseignants et encadrement de l'école Fatma n'Soumer, élèves du lycée Ibn Sina, nageurs du club béjaoui (ORCA) à s'activer à débarrasser les amoncellements de détritus jonchant les accotements d'une partie de cette importante voie desservant le littoral ouest. Pneus usagés, bouteilles en verre, canettes, déblais de construction, ordures ménagères... Un gros camion à benne mis à la disposition pour la circonstance par le Parc national de Gouraya (PNG) a, à chaque enlèvement, été rempli à la limite du chargement autorisé. Il fallait consacrer toute la matinée pour donner une allure plus propre à cette partie de la seule route desservant le littoral ouest et bordant l'immense plage de Boulimat. « Nous n'avons pas la prétention de nettoyer toute la zone », nous confiera Smaïl Hassissene, l'un des initiateurs de l'action, L'objectif est « de montrer aux usagers de la RN 24 et aux estivants qu'une autre image - entendre autre que celle de la saleté - est possible dans ce décor féerique ». Voulant en ce sens faire œuvre pédagogique et aidés par un barrage de la Gendarmerie nationale, dont la collaboration a été sollicitée par les organisateurs, les volontaires ont durant l'après-midi distribué aux automobilistes de passage des centaines de messages dont le contenu est librement conçu par les élèves des primaires Fatma n'Soumer, Targa Ouzemour, les Oliviers, des écoles privées les Iris et les Colombes, des CEM Amrane, Ibn Toumert et Abdelmoumen. Le montage texte et dessin appelle en résumé à plus de civisme et à la préservation de la nature. Aux automobilistes accompagnés de leurs familles, il a été distribué quelque 300 pots de plantes ornementales gracieusement fournies par la pépinière Ouchène de Souk El Tenine. Sur les pots sont apposés les autocollants « J'aime ma ville » et « Ensemble, protégeons la nature ». Toujours pour faire de l'action un support de sensibilisation, l'association Project'heurts, connue pour le travail qu'elle fait dans l'organisation de rencontres cinématographiques, a eu la judicieuse idée de filmer toutes les séquences du volontariat de Boulimat. Un documentaire devrait en être tiré et faire l'objet d'une projection publique. L'OPERATION VILLE PROPRE DEçOIT Le volontariat initié par l'APC de Béjaïa n'a pas visiblement eu le résultat escompté, si l'on considère tout l'effort consenti par l'équipe municipale dans sa préparation. Des banderoles ont été déployées à travers les grandes artères de la ville et les murs couverts d'affiches exhortant la population à prendre part à l'action de nettoyage. Mis à part certaines portions de quartiers, tels la rue Tahar Habibene, l'emplacement du marché de Sidi Ahmed, les axes principaux de la périphérie, où les pelles ont fait leur travail, le reste du décor n'a pas tellement changé. Toujours les affreux amoncellements d'ordures, des herbes hautes pour ne citer que le cas de la cité Sidi Ahmed. La logistique n'a pourtant pas manqué : l'APC a mis à la disposition des volontaires des outils et des engins et on avait appris que les élus avaient pris attache, à la veille de l'opération, avec une trentaine d'associations de quartier pour les associer dans la réussite de celle-ci. Pourquoi donc ce ratage ? Allons-nous situer la cause dans un manque d'engagement civique du côté des associations ? Manquent-elles peut-être de troupes contrairement à ce qu'elles disent représenter ? La persuasion fait-elle défaut ? Ou y a-t-il eu, comme certains ont voulu avancer comme imputation, « un traitement autoritariste de l'APC » ? Les réponses, si elles servaient à aplanir les fausses notes, ne feront que favoriser la réussite du prochain épisode de l'opération Ville Propre.