Dans le souci d'offrir un meilleur cadre de vie sur le littoral, la Radio algérienne, en partenariat avec les autorités locales, le mouvement associatif et certains établissements publics, a donné, jeudi dernier, le coup d'envoi de l'opération Eboueurs de la mer à travers les wilayas côtières du pays. A Alger, quatre sites ont été ciblés, à savoir la plage du port de Tamentfoust, la plage Colonel Abbas et deux plages dans la commune de Bologhine : l'Olivier et l'Eden. Assistée par une logistique de la SEAAL, des enfants de scouts, d'écoles et autres jeunes volontaires issus de comité de quartiers et du mouvement associatif (Récifs, Ecologica, Emeraude, AEDL) ont œuvré, l'espace d'une journée, à donner une meilleure image des plages, jonchées de toutes sortes de détritus déversés par la main de l'homme. L'opération, annoncée par une série de spots radio, visait, selon les initiateurs, à « susciter le réflexe éco-citoyen en amenant les différentes composantes de la population à s'impliquer dans des actions de préservation de l'environnement ». Si cette louable initiative est destinée à rendre les plages propres, avant le grand rush estival, il va sans dire qu'elle permet d'établir - c'est le plus important - des passerelles entre les différents acteurs concernés en matière de réflexion pour la sauvegarde et la promotion de l'environnement qui, faut-il le rappeler, pâtit de nos réflexes aux antipodes du civisme. Des actions qui, enfin, doivent s'inscrire dans la durée et non confinées dans des opérations conjoncturelles.