Samir Nasri (20 matches, 4 buts) retrouve le sourire sous les ordres de Manuel Pellegrini, se sentant comme un poisson dans l'eau sous la houlette du technicien chilien, surnommé l'ingénieur. Deuxième au classement de la Premier League, Manchester City n'est qu'à un petit point du leader Arsenal. Une première partie de saison forcément plus qu'encourageante pour les Skyblues, et des résultats probants dus en partie à une attaque qui met au supplice toutes les défenses du championnat. Avec 57 buts inscrits en 20 matches, les Citizens disposent d'une puissance de frappe exceptionnelle. Rien d'étonnant à en croire Samir Nasri, interrogé par Sky Sports : «Il n'y a rien de surprenant là-dedans, au vu de la qualité de nos attaquants. C'est juste que, cette saison, on a une identité de jeu, une philosophie, c'est un grand changement. Je pense qu'on va encore marquer un paquet de buts, et qu'on va surclasser les records précédents.» Un record en vue qui s'explique donc, selon l'international tricolore, par la philosophie de jeu inspirée par le nouveau coach Manuel Pellegrini, arrivé cet été sur le banc de touche de l'Etihad Stadium. Un technicien qui a conquis l'ancien joueur de l'OM, qui ne tarit pas d'éloges à son égard, ayant en revanche des mots bien moins doux à l'égard de son ancien entraîneur Roberto Mancini. «La confiance, c'est tout pour un footballeur. Le manager, à son arrivée, m'a témoigné toute sa confiance, et m'a laissé libre sur le terrain. On parle beaucoup, il me rappelle Arsène Wenger, qui était comme un père pour moi. À mon arrivée à City, c'était différent, car on était comme une famille à Arsenal. Là, il y avait de grands joueurs, et j'étais sous les ordres d'un manager qui aimait le conflit, il fallait que je m'adapte à ça. Mais avec Pellegrini, j'aime vraiment comment les choses se passent. Il y a plus d'échanges, tu sais exactement ce que tu fais de bien et de moins bien. Tu sais pourquoi tu joues, et pourquoi tu ne joues pas», lâche-t-il, laissant entendre que le management de Mancini était aux antipodes de tout cela. L'intéressé appréciera.