Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a regagné Alger hier, en milieu d'après-midi, après avoir subi des contrôles médicaux à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris, a annoncé l'APS. «Les examens et contrôles effectués ayant montré «une nette amélioration» de l'état de santé du président Bouteflika, l'équipe médicale a autorisé le chef de l'Etat à rentrer en Algérie 24 heures avant le délai prévu», indique l'APS. «Le président de la République s'était rendu lundi à l'hôpital du Val-de-Grâce (France), dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, pour y parachever son bilan de santé initié à Alger. Son retour était initialement prévu vendredi 17 janvier 2014», rappelle-t-on. Mais aucune image de ce retour n'a été diffusée. Ce retour coïncide avec le rapprochement des délais de la convocation du corps électoral en prévision de la présidentielle d'avril prochain. L'hospitalisation du Président au Val-de-Grâce, présentée comme simple «visite routinière», a relancé le débat sur les capacités de gouverner du chef de l'Etat qui a tenu deux Conseils des ministres en une année et qui ne s'est pas adressé à la nation depuis trente mois. En plus, comme l'a révélé notre site web El Watan 2014, le Haut Commandement de l'armée avait tenu, lundi, une réunion de crise le jour même du transfert du Président pour étudier les scénarios possibles. Bouteflika a été désigné par le FLN de Amar Saadani pour briguer un quatrième mandat, mais plusieurs voix dans l'opposition et dans la société civile doutent de la crédibilité de cette option, vu son état de santé. Les demandes de l'opposition pour traiter avec plus de transparence de l'état de santé du Président sont restées lettre morte.