Les affaires de l'équipe de Massinissa sont en zone rouge. L'équipe vit un vrai cauchemar depuis l'arrêt du championnat. Cela ne sera pas sans répercussions, c'est certain. A commencer par les joueurs qui sont en grève depuis une semaine à cause des salaires impayés, estimés à 5 mois pour la majorité de l'effectif. Heureusement que ces derniers ont longuement réfléchi. Les camarades de Mellouli ont prévu de geler leur mouvement de grève cette semaine pour préparer le match du week-end prochain face au WAT, ce qui démontre le sens de la responsabilité de l'effectif askiste qui, à vrai dire, a atteint sa limite de patience. A la barre technique, c'est pire. L'ASK est sans entraîneur depuis une semaine. La démission de Khezzar prend forme et ce dernier est catégorique. Il ne reviendra pas sur sa décision, c'est le capitaine d'équipe, Imed Mallouli, qui entraînera ses coéquipiers cette semaine. A la direction, c'est l'agonie totale. Une société sportive en faillite et désintéressée de la situation de l'équipe, alors que les affaires du club amateur sont au point mort après la démission du président Khettabi. Les candidats pour ce poste ne se bousculent pas au portillon. Deux seulement ont déposé leur candidature après une longue période de réflexion. Ce qui est tout à fait logique, du moment que le club vit une vraie crise économique et il n'y aura pas de subventions dans un avenir proche. Voilà la situation de l'ASK qui avait pourtant parlé d'accession au début de saison.