Les huit judokas algériens alignés au Tournoi Paris-Ile-de-France (TPIF), étape du Grand Chelem, tournoi compris dans le tour du monde professionnel de la Fédération internationale de judo (FIJ) ont tous calés dès l'entame de la compétition. Trop frêles ont été les Algériens qui ne se sont pas bien préparés pour ce rendez-vous international de haut niveau. Le judo algérien pèche par un problème de planification. Participer à un tournoi aussi important, comme celui de Paris-Bercy qui regroupe la crème du judo mondial impose des tournois de préparation de moindre intensité, qui devraient être aussi graduels dans l'effort et la difficulté. De tous les judokas en lice, seul Abderahmane Benamadi a réussi à passer un tour face au modeste judoka Mamedov Chingiz du Kirghizstan. Après donc les défaites de Houd Zordani et Ahmed Mohammedi lors de la première journée du TPIF, samedi, c'était au tour des cinq autres judokas de passer également à la trappe. Lyes Bouyakoub (100 kg) n'a pu passer l'écueil du Sud-Coréen Hwang Min-Ho. Bilal Zouani a combattu Baltaev Boltoboy de l'Ouzbékistan et Mohamed Amine Tayeb le Géorgien Levani Matiashivili. Tous les deux ont quitté prématurément la compétition. Les deux Algériennes alignées, Kaouthar Ouallal (78kg) et Sonia Asselah (+78kg), ont rencontré respectivement la Russe Kachorov Kaya et la Slovène Lucija Polauder. Là aussi, les nôtres n'ont pu supporter le rythme élevé de la compétition. De nouvelles défaites placent ainsi nos élites dans une situation peu confortable. Dure était la mission des Algériens qui n'ont pu ramasser des points afin d'améliorer leurs classements respectifs parmi les meilleurs judokas du monde.