Sitôt arrivé, sitôt parti. Le président de l'USM El Harrach, Djaâfar Bouslimani a annoncé, mardi soir, sa démission à la suite du mouvement de grève des joueurs. «Il a fallu que je m'installe à la tête du club, pour que les manipulations commencent à pleuvoir» , dira Bouslimani. Et d'enchaîner : «La réunion avec les joueurs n'a pas trouvé d'issue favorable pour débloquer la situation. Les joueurs étaient là avec la ferme intention de me barrer la route. Ils ont réclamé le payement de leur salaire immédiatement ou de ne pas se rendre à Oran. Malgré ma proposition de les payer jusqu'au dernier centime avec l'arrivée de l'argent de l'APC et d'un sponsor en voie d'achèvement, ces derniers ont refusé catégoriquement ma proposition. A partir de là j'ai décidé de mettre un terme à toutes mes responsabilités au sein du club, qui est miné par les même problèmes et les mêmes personnes qui agissent dans l'ombre pour mettre le club en danger.» Bouslimani conclura : « Ma décision est irrévocable. Je suis même prêt à vendre mes actions. Ici l'honnêteté ne prime pas. Certains membres tout comme l'ex-président refusent la transparence.»