Sept buteurs italiens se battent pour une place dans la liste de Cesare Prandelli pour le Mondial 2014, aux côtés de «la certitude «Mario Balotelli, et donnent tout dans les dernières journées de championnat pour marquer... des points. Les animateurs offensifs Alessio Cerci (Torino) et Antonio Candreva (Lazio) sont déjà dans l'avion pour Rio, mais le flou demeure sur les places de «Bombers». -Rossi, le patient américain Giuseppe Rossi serait sûr d'y aller... s'il n'était pas si fragile. Ecarté presque deux ans des terrains pour des ruptures ligamentaires au genou, l'«Américain» (il est né dans le New Jersey) s'est de nouveau blessé le 5 janvier, sans rupture cette fois. Il a repris l'entraînement, mais pas encore la compétition. Longtemps leader du classement des buteurs de Serie A en une demi-saison seulement, «Pepito» est toujours dans le peloton de tête (6e) avec 14 buts, dont un retentissant triplé contre la Juventus Turin (4-2). Il reste le choix n°1 de Prandelli avec «Balo», à condition de prouver qu'il est à 100% de ses moyens. Signe encourageant, il a été convoqué dans la liste élargie de 42 joueurs, en début de semaine, pour des tests physiques à Coverciano, le centre d'entraînement de la sélection. -Gilardino l'expérience A 31 ans, Alberto Gilardino est presque assuré d'un second rôle de «buteur de réserve» au Brésil. Il est dans le groupe depuis longtemps, a honorablement remplacé Balotelli quand le titulaire s'est blessé lors de la Coupe des confédérations, et a réussiune honnête saison au Genoa (14 buts en Serie A). Prandelli apprécie sa participation défensive et son sens du sacrifice. Immobile et Destro, quel espoir à Rio ? Si Prandelli emmène un jeune, ce sera un de ces deux-là, et un seul. Avec leurs noms qui se prêtent aux jeux de mots (Destro signifie droit), Ciro Immobile (Torino, 24 ans) et Mattia Destro (AS Rome, 23 ans) ont tout fait cette saison pour se mettre en valeur. Le jeune «Toro» est le meilleur buteur de la Serie A (19 buts), le «jeune loup» le meilleur à la moyenne (13 buts depuis son retour de blessure en décembre).Mais Immobile a l'avantage de quelques gestes de classe et Destro le désavantage d'avoir enfreint le code éthique de la «Nazionale» en se faisant suspendre quatre matches pour un mauvais geste. - Osvaldo, la déception Pablo Osvaldo était sûr de sa place en début d'année. L'«Oriondo» (joueur d'origine étrangère, il est né en Argentin)e occupait la pointe de l'attaque en l'absence de «Super Mario». Mais son transfert de Southampton (Angleterre) à la Juventus en janvier s'est révélé désastreux, il n'a marqué aucun but en championnat, ne joue plus,et semble loin du Brésil. -Toni et Cassano, les vieux outsiders Luca Toni rêve du Brésil. Son club, le Hellas Vérone, a même créé un site de soutien «ToniMondial» sur les réseaux sociaux et le champion du monde 2006 (comme Gilardino) met vraiment tout dans la balance pour revenir en sélection : il a marqué 17 buts. Mais son absence de la liste des 42 ne laisse rien augurer de bon pour celui qui aura 37 ans à la Coupe du mondeAntonio Cassano figurait bien, lui, dans cette liste, et il a clamé son rêve de disputer un Mondial. «Fantantonio» n'est pas un buteur pur, mais un générateur produisant deux ou trois étincelles par match, capables de mettre le feu aux poudres. En outre, il a un lien fort avec Prandelli, qui avait attendu son retour de maladie (problèmes cardiaques) pour l'emmener à l'Euro 2012, où il avait semé ses petits coups de génie jusqu'en finale. A 31 ans, il réussit une excellente saison avec Parme et a juré qu'il avait arrêté de grignoter, son péché mignon, pour sa condition athlétique. La diète pour voir le pain de sucre ?