Inscrit depuis 2008, le projet de la pénétrante autoroutière Béjaïa-Ahnif (Bouira) accuse un retard considérable dans sa réalisation. Selon l'administration locale, ce retard est dû essentiellement aux oppositions des citoyens des communes concernés par l'expropriation. Ce qui a retardé la mise en chantier du programme il y a seulement un an. A ce propos, il est utile de préciser que ces opposions sont liées au prix fixé par la direction des domaines dans le cadre de l'opération d'indemnisation, un problème qui a été d'ailleurs solutionné lors d'une réunion organisée au niveau de la tutelle, le ministère des travaux publics. Ayant constaté le retard qu'enregistre ce projet et qui pourrait affecter les délais de réalisation, une réunion de concertation a été initiée dernièrement par les autorités locales. Elle a rassemblé le wali avec les maires et chefs de daïras des localités concernées par le tracé ainsi que les différents services de wilaya intervenant dans cette structure routière. A cet effet, le wali de Béjaia, s'appuyant sur une instruction du ministère des MTP a instruit les responsables locaux de revoir les prix des terrains expropriés et en faire un prix juste et équitable. Confié un groupement d'entreprises sino-algériennes, composé du groupe China Railway Construction (CRCC) et la Sapta (Société algérienne des ponts et travaux d'art), le projet reliera Béjaia, à partir du port de cette ville, à l'autoroute est-ouest via Bouira sur plus de 100 km (en 2x3 voies). Sa réalisation est de nature à désenclaver pas moins de 16 communes, situées le long du couloir de la vallée de la Soummam, toutes souffrantes de congestion du trafic automobile dans leur limite géographique, notamment sur la RN26, unique voie de dégagement de la wilaya vers l'ouest de Béjaia. Notons enfin que la pénétrante sera réceptionnée avant la fin de l'année 2016, précise-t-on encore.