Les retards inexpliqués, enregistrés dans les travaux de réfection de quelques structures de sport, abandonnées depuis belle lurette, et l'insuffisance d'infrastructures pour le développement et l'épanouissement de cette masse juvénile qui croupit dans l'isolement, en l'absence d'une réelle prise en charge, particulièrement dans les zones déshéritées de la région, ne figurent pas dans le bilan présenté par le directeur du secteur de la Jeunesse et des Sports. En dépit de la chaleur torride qui sévit durant la période estivale, les deux seules piscines du chef-lieu sont fermées depuis plusieurs mois et nécessitent des travaux de réfection. Les terrains de football, dans la plupart des communes, sont dans un piteux état et les vestiaires complètement dégradés. La salle « Othmani Abdelhali », dont le plafond s'est effondré en 2004, lors des fortes chutes de neige, est toujours en souffrance, pénalisant ainsi les différents clubs sportifs, toutes catégories confondues. La salle polyvalente de la daïra de Sidi Boubekeur présente des fissures permettant à l'eau de s'infiltrer et de dégoutter dès les premières pluies. Les déplacements officiels des clubs, pour les différentes compétitions sportives, sont tributaires des problèmes financiers, particulièrement pour l'athlétisme et la boxe. La salle Hamada est exposée à un sérieux problème d'étanchéité. La ville peut se targuer d'être la seule à travers tout le pays à posséder trois clubs de hand-ball. Il en est de même pour la gymnastique puisque Saïda s'est illustrée comme l'une des meilleures équipes d'Algérie en ayant à son actif un très riche palmarès, soit une vingtaine de gymnastes champions d'Afrique.