Quelle formation suivre et dans quel établissement ? Cette question centrale interpelle tous les étudiants dès l'entame de leur cursus universitaire. Chaque année, la problématique de l'orientation des étudiants nouvellement inscrits ou issus des troncs communs suscite des mécontentements. Même s'il faut avouer que des efforts importants ont été consentis par l'Université algérienne pour répondre aux vœux des nouveaux bacheliers, officiellement pour l'année 2013-2014 plus de 96% ont été orientés vers l'un de leurs dix premiers choix ; il reste que le manque d'information et de sensibilisation pousse les étudiants à se diriger en masse vers des spécialités à la mode, mais qui ne répondent pas toujours à leurs espoirs. Résultat : surcharge des capacités d'accueil dans ces spécialités, mauvaise prise en charge pédagogique, frustration de l'étudiant, redoublement et souvent abandon des études. Et pour ne rien gâcher, il est utile de savoir que le secteur économique (administration comprise) dénonce une absence quasi chronique de personnel qualifié et opérationnel, alors que le taux de chômage des jeunes universitaires reste le plus élevé du pays avec près de 15% des chômeurs. Cela prouve, si besoin est, le décalage existant entre l'offre de formation, l'intérêt de l'étudiant et celui du marché du travail. Pourtant, l'un des avantages du très contesté système LMD, introduit en Algérie dès 2004, est la diversité de l'offre que présentent les Ecoles, Instituts et Universités algériennes avec en prime la mobilité qui permet aux étudiants de poursuivre leurs cursus et stages dans différents établissements, y compris à l'étranger. Il suffirait donc de mettre en valeur tous les cursus disponibles pour élargir davantage les horizons des étudiants en les incitant à opter pour les meilleures formations possibles. Dans cette optique, le premier Salon de l'étudiant algérien, organisé à l'USTHB les 7 et 8 juin courant, par l'agence The Graduate Fairs, offre la possibilité aux visiteurs d'avoir accès, dans un espace réduit, à une grande diversité d'offres de formations en Algérie et à l'étranger. En plus des nombreuses cartes de formations que les différents organismes, écoles et établissements universitaires feront valoir, plusieurs conférences seront animées par des consultants dans l'optique de répondre aux questions des étudiants. Par ailleurs, des représentants des ambassades éclaireront les visiteurs sur les procédures à suivre pour poursuivre les études dans leurs pays respectifs. En plus, des tests rapides de langues (français, anglais) sur tablettes permettront à certains concourants de bénéficier des certifications TOEIC, TFI et d'une licence EDO. A quelques jours de la fin des épreuves du baccalauréat, le alon de l'étudiant algérien tombe à pic pour aider les futurs étudiants, particulièrement à faire le bon choix de formation.