Les habitants de l'îlot 5, relevant des 10 coopératives immobilières de Hai Khemisti, à Bir El Djir, ont de nouveau interpellé les autorités locales à propos de l'alimentation en eau potable de 180 familles. Ces dernières, privées d'eau depuis les années 90, n'ont pour seule source d'approvisionnement que les citernes qu'elles sont contraintes de payer 400 DA. Selon les membres du comité de quartier, l'APC, qui a été sollicitée à plusieurs reprises pour la réalisation du réseau AEP, a établi un devis estimatif des travaux au montant exorbitant. De condition modeste, les habitants du quartier, qui tirent leurs revenus pour l'essentiel de pensions de retraite ou de petits commerces, ne peuvent prendre en charge la réalisation du réseau AEP. Ces derniers estiment qu'il faudrait procéder de la même façon que pour l'électrification, en ce sens que chaque habitant y est allé de sa contribution pour le raccordement de son domicile. Cela a également été le cas pour le réseau d'assainissement. Les habitants ont recours aux « colporteurs » qui trouvent là l'occasion d'élever le prix de leurs prestations sans être soumis au moindre contrôle en matière de qualité de l'eau fournie.