Le projet de construction de 252 logements LPA — 144 sur un terrain situé au sud-ouest de la ville et 108 autres au centre de Mouzaïa — connaît un énorme retard dans sa réalisation. Les souscripteurs au logement promotionnel aidé (LPA) de la daïra de Mouzaïa n'arrivent plus, selon plusieurs candidats à ce type de formules, à comprendre l'encadrement juridique, la qualité de la réalisation et plus principalement le coût de ces logements. Dans ce sens, la réalisation du programme LPA du quinquennat 2010-2014 butte sur de nombreux problèmes auxquels les souscripteurs y font face et qui empêchent justement la concrétisation du projet. En effet, le projet de construction de 252 logements LPA (144 unités sur un terrain situé au sud-ouest de la ville et 108 autres au centre de Mouzaïa) connaît un énorme retard dans sa réalisation. «Normalement, nous devions réceptionner nos logements il y a de cela plusieurs semaines», révèle un souscripteur. Et de poursuivre : «Le projet n'est même pas lancé pour des raisons que nous ignorons.» Certains souscripteurs avouent même leur lassitude face à des problèmes d'ordre qui devaient être réglés avant même le lancement du projet. Les souscripteurs au projet de Mouzaïa soulèvent, entre autres, le problème financier lié au coût du logement. «Après avoir versé la première tranche fixée à 720 000 DA, représentant 20% du prix fixé, le logement nous coûtera 360 millions de centimes», souligne un médecin souscripteur. Où sont les promesses de Tebboune ? Et de s'interroger sur l'engagement de Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, qui avait déclaré que le coût du logement ne dépasserait pas les 280 millions de centimes.De nombreux postulants cherchent à connaître les raisons qui ont poussé l'Agence de gestion et de régulation foncière urbaine de la wilaya de Blida (Agrfu) à plafonner le prix de l'unité à un coût inaccessible pour nombre d'entre eux. D'ailleurs, certains nous ont avoué que face à cette situation et faute de moyens financiers, ils pensent carrément se désister du programme. «Nous sommes des fonctionnaires et nos salaires ne nous permettent pas de financer nos logements plafonnés à 360 millions de centimes», insiste l'un d'entre eux. Certains postulants demandent carrément l'intervention du ministre de l'Habitat auprès de l'AGRFU de Blida pour trouver un consensus afin de leur permettre d'accéder à ce programme avec les conditions précisées et posées au départ. Devant cette situation et pour amortir le prix de 360 millions de centimes fixé par l'AGRFU de Blida et que les postulants trouvent inabordable, il a été proposé une solution. Un souscripteur affirme que face au problème lié au coût de l'appartement, l'Agrfu aurait négocié avec certains souscripteurs récalcitrants des aspects en relation avec le cahier des charges du LPA. L'offre consiste, selon notre interlocuteur, en la négociation de remise des appartements sans carrelage ni peinture, les laissant à la charge du bénéficiaire.D'autres préfèrent, dans le cas où le prix du logement n'est pas revu à la baisse, de se rabattre sur le choix de la qualité des produits finis.