De de mai 2003 des communes de Timezrit, Chabet El Ameur, Isser et Si Mustapha continuent de se plaindre auprès des autorités de la wilaya de Boumerdès de ne pas être convenablement pris en charge dans le cadre du programme d'aides aux citoyens, dont les habitations étaient sérieusement touchées par ladite catastrophe. La semaine dernière, une délégation les représentant a été reçue par les responsables de la wilaya « afin d'essayer de trouver des solutions aux problèmes soulevés ». « Nos habitations, qui ont subi d'importants dégâts ont été classées orange 4 par les équipes du CTC chargées de faire l'expertise. On devait alors percevoir des aides s'élevant à 700 000 DA. Mais la plupart des habitations ont subi des contre-expertises et ont été reclassées Rouge 5, ce qui les destinait à la démolition pour permettre le relogement de leurs occupants. Cependant, la CNL nous a injustement pénalisés en diminuant les aides de 150 000 à 200 000 DA, selon les cas », déclarent les concernés. Beaucoup de ces sinistrés, particulièrement ceux de la catégorie Orange 4, qui déclarent que pas moins de 400 familles sont dans ce cas, réclament rien moins que le maintien de l'aide de l'Etat à la « somme initialement prévue, soit sept cent mille dinars », tout en précisant qu'« une pétition adressée aux responsables locaux en 2003 reste à ce jour sans suite. » Mais le chef de cabinet de la wilaya de Boumerdès nous a déclaré que la réhabilitation des habitations classées Orange 4 a été confiée aux maîtres d'ouvrages délégués (MOD) qui cèdent à leur tour le projet à des bureaux d'études. « La diminution de l'aide dont se plaignent ces sinistrés n'est rien d'autre que les honoraires dus à ceux-ci car ils doivent être payés. Cependant, nous allons tout de même saisir les MOD pour vérifier tout ça. Ces sinistrés doivent également savoir que la première tranche de l'aide destinée aux Orange 4 et de 35 millions de centimes. Le reste n'est pas versé automatiquement, mais il est fait en fonction de l'avancement des travaux. Si le bureau d'études chargé du suivi du projet estime que la première tranche a été suffisante, on ne verse pas le reste ou alors on rajoute juste ce qu'il faut », explique notre interlocuteur. Cela dit, la requête de ces sinistrés sera examinée au cas par cas, ajoute-t-il.