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Les banques publiques mises à mal
Dispositifs de soutien à l'emploi
Publié dans El Watan le 23 - 08 - 2014

Nombreux sont les cas constatés de microentreprises en situation de difficulté de paiement, les quelques données officielles disponibles ne font pas pour autant ressortir une quelconque accumulation de nouveaux flux de créances non performantes, issus de cette catégorie de crédits. Les crédits Ansej représentent au total quelque 400 milliards de dinars, ce qui ne constitue qu'une proportion minime dans la structure globale des engagements des banques publiques.
La situation d'abondance de liquidités, dont jouissent actuellement les banques publiques, permet, sans nul doute, d'escamoter l'impact négatif des financements consentis aux dispositifs publics de soutien à l'emploi sur la qualité de leurs portefeuilles. De fait, même si dans la réalité, nombreux sont les cas constatés de microentreprises en situation de difficulté de paiement, les quelques données officielles disponibles ne font pas pour autant ressortir une quelconque accumulation de nouveaux flux de créances non performantes, issus de cette catégorie de crédits.
Ainsi, selon les chiffres de la place bancaire locale, les taux de recouvrements réalisés par les banques sur les crédits accordés aux jeunes promoteurs dans le cadre du dispositif Ansej tourneraient autour de 63%, alors que les 37% restants ne correspondraient qu'à des situations de retards de paiement et non à des cas avérés de mauvaises créances.
Une infime position des engagements des banques
Quoi qu'il en soit, indiquent les mêmes évaluations, les crédits Ansej représentent au total quelque 400 milliards de dinars, ce qui ne constitue qu'une proportion minime dans la structure globale des engagements des banques publiques. Qui plus est, la solidité financière actuelle du secteur bancaire, fondée surtout sur leur situation de surliquidité, leur permet de répondre aisément aux exigences de la réglementation en vigueur, en provisionnant totalement et avec célérité toute créance inscrite comme non performante.
En clair, les banques sont à la fois obligées par la loi, mais en même temps suffisamment «riches» pour couvrir elles-mêmes, à 100% sur leurs propres fonds, toute mauvaise créance. Ainsi, dans l'état actuel des choses, les financements bancaires dédiés aux dispositifs étatiques de soutien à l'emploi peuvent paraître, somme toute, peu pesants sur la qualité des portefeuilles des banques et sur leur santé financière.
A fortiori quand on sait qu'une bonne partie des crédits alloués par les banques pour le financement de projets Ansej n'est pas encore arrivée à maturité. Sachant, en effet, que le dispositif en question suscite, ces dernières années, un engouement encore plus prononcé à la faveur des nouvelles facilitations concédées par l'Etat (bonification, simplification des procédures…), l'encours de ces crédits va sans doute prendre une toute autre ampleur dans les quelques années à venir.
Et à mesure que s'accroît le niveau de ces engagements, le taux d'impayés va sans doute s'accroître à un rythme probablement plus important. C'est dire que même si jusque -là ils ne pèsent encore que peu sur la qualité des portefeuilles des banques, «les financement Ansej» risquent, à terme, de constituer une source des plus incontrôlables d'accumulation de créances douteuses.
Un risque d'autant plus élevé que les banques publiques sont déjà réputées n'être que peu performantes en matière de gestion de risques de crédits. Et quand on sait que les financements bancaires aux dispositifs de soutien à l'emploi découlent d'une injonction de l'Etat – propriétaire de ces banques –, l'on ne peut que redouter leurs effets sur la qualité de gestion de leurs portefeuilles.


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