«L'enfer», «une dure épreuve», «un véritable calvaire», les qualificatifs ne manquent pas pour décrire la situation infernale qui prévaut sur la route nationale reliant le chef-lieu de wilaya au littoral. Déjà, à l'entrée de la ville de Chlef, la circulation est fortement perturbée à cause de travaux de renouvellement du revêtement de la chaussée. Le passage des véhicules soulève un épais nuage de poussière qui rend la visibilité presque nulle. Un peu plus loin, plus exactement à Chettia, les usagers sont confrontés aux mêmes difficultés avec des embouteillages qui s'étirent sur plus d'un kilomètre. Les véhicules venant des villes côtières et des agglomérations environnantes y convergent dans une pagaille indescriptible. Les enseignants et étudiants du nouveau pôle universitaire se retrouvent souvent coincés dans ce «coupe-gorge». Ils mettent environ 20 mn pour rejoindre leur établissement, situé pourtant à moins de 4 km. Les transporteurs de marchandises ne sont pas épargnés puisqu'ils sont contraints d'emprunter une déviation à l'entrée d'Ouled Farès. Une déviation qui a été ouverte à la hâte, sans revêtement ni giratoire. Le problème de circulation s'étend même jusqu'à la ville côtière de Ténès dont l'unique accès est fortement saturé. En attendant la concrétisation du projet de la pénétrante Ténès-autoroute est-ouest, les usagers doivent prendre leur mal en patience, car le calvaire risque de durer encore très longtemps.