Après le train de l'environnement de 2003 portant sur la pollution, celui de cette année, arrivée jeudi à la gare d'Oran, affiche le slogan « ne désertez pas les zones arides » pour sensibiliser trois jours durant les populations locales contre la désertification à laquelle quatre compartiments ont réservés. Le premier est consacré aux cultures et civilisations qui se sont relayées à travers le Sahara, le second projette la sensibilisation sur l'impératif de la protection de la flore et la faune des déserts, le troisième met en relief l'aptitude de l'homme à s'adapter aux natures dures et enfin le dernier est consacré à la fondation « Déserts du monde (FDM) ». Le désert en Algérie représente 80% de la superficie. Il occupe un cinquième de la surface terrestre. Certes, depuis quelques années, la communauté internationale effectue une forte pression pour la sauvegarde de l'équilibre environnemental et humain à travers les déserts du monde. L'assemblée générale des Nations Unies, lors de sa 58ème session, a adopté la résolution « A/Res/ 211 » qui a déclaré 2006 l'année des déserts et de la désertification. Cette décision a été prise pour aider à prévenir la progression de la désertification dans le monde. L'une des initiatives adoptée est « la charte des déserts du monde » qui stipule dans ses principes généraux que « les déserts du monde représentant des milieux naturels aux caractéristiques éco systémiques particuliers nécessitent des actions pour leur protection, leur préservation et leur gestion dans le cadre du développement durable. » Outre la préservation du milieu, la charte porte aussi sur la protection de la faune et la flore, des ressources hydriques, la promotion sociale et économique des habitants des déserts et surtout la préservation du patrimoine archéologique et culturel. A noter que la fondation « Déserts du monde » a été créée conjointement par les présidents de l'Algérie, de l'Afrique du sud et du Nigeria. Son porte parole et ambassadeur de l'ONU pour 2006 année des déserts et désertification, est le ministre algérien de l'aménagement du territoire et de l'environnement Chérif Rahmani.