Des centaines de citoyens sont descendus dans la rue, ce mardi, dans les communes de Grarem-Gouga et de Bouhatem. Dans la première municipalité citée, ce sont les habitants des mechtas de Barrak, de Segudel et de Djenane M'haref, qui ont assiégé le bâtiment de la mairie en guise de protestation contre la dégradation de leur cadre de vie. Selon une source locale, les pourfendeurs revendiquent l'eau, le gaz de ville, l'électrification rurale, ainsi que la réhabilitation des routes et accès desservant ces agglomérations. Selon notre informateur, aucun élu local ne s'est rendu sur les lieux de la protesta et se sont les services de l'ordre présents sur place qui ont négocié avec les citoyens en colère la réouverture du bâtiment municipal après s'être engagés de transmettre leurs doléances au premier magistrat de la commune. Par ailleurs, les habitants de la commune de Bouhatem, à l'ouest de Mila, sont descendus massivement sur la RN100 et l'ont bloquée au trafic routier en érigeant des barricades sur la voie carrossable. Les contestataires s'insurgent contre l'arrêt des travaux d'aménagement urbain lancés récemment dans leur localité. Pour leur part, les autorités locales tranquillisent les citoyens en expliquant que l'arrêt desdits travaux est momentané et qu'il a été décidé pour permettre à certains citoyens du chef-lieu communal d'achever les travaux de branchement de leurs habitations au réseau d'AEP, souligne notre source. La route a été rouverte à la circulation en début d'après-midi, ajoute-t-on.
