À l'initiative de SDH (Santé Sidi El Houari), la foire aux métiers traditionnels a pour objectif de valoriser les petits métiers d'artisanat, tombés en désuétude depuis bien longtemps. La foire aux métiers traditionnels du bâti est à sa deuxième édition. Jeudi dernier, à l'ouverture de cette manifestation, à la place de la République Sidi El Houari, beaucoup d'associations venues de tout le territoire national étaient au rendez-vous. De l'initiative de SDH (Santé Sidi El Houari), la foire aux métiers traditionnels a pour objectif de valoriser les petits métiers d'artisanat tombés en désuétude depuis bien longtemps. Pourtant, ce sont bel et bien ces petits métiers qui concourent à entretenir le patrimoine d'Oran et à le conserver. Le président de l'APW, Kasi Tani, avouera, lors de son intervention, que le «vrai problème actuellement à Oran est la réhabilitation du vieux bâti. Comme nous n'avons pas les qualifications nécessaires, nous nous retrouvons obligés de faire appel à des sociétés étrangères pour réhabiliter nos immeubles. Aussi, ce genre de manifestations est un bon présage pour l'avenir». Au programme de cette manifestation, qui s'étalera jusqu'à l'après-midi de demain, une série d'expositions et de démonstrations des métiers d'art, comme la taille de pierre, la taille de marbre, la maçonnerie traditionnelle, la ferronnerie d'art, la forge, l'enduit traditionnel, ainsi que bien d'autres encore. Des associations spécialisées dans ce domaine sont venues d'un peu partout en Algérie, notamment de Mostaganem, de Timimoune, de Béni Abbas, ainsi que de Blida et d'Alger. A noter que l'association Santé Sidi El Houari organise, tout le long de cette foire, un concours de photographies au profit des amateurs, sous le thème «L'artisan».