Les chantiers de l'évènement de la Capitale arabe souffrent de problèmes à tous les niveaux. Ce constat a été établi hier par le wali, Hocine Ouadah lors d'une visite aux différents chantiers. Seule la salle Zénith de Zouaghi, encore en projet, avance à grands pas. Se trouvant à quelques mètres de celle-ci, le projet d'un palais des expositions stagne toujours. Le contrat signé avec l'entreprise espagnole chargée de la réalisation risque d'être résilié, menace wali. Un délai d'une semaine lui a été octroyé pour la réception de la charpente métallique qui tarde à arriver et aussi pour règlement définitif du problème de glissement de terrain soulevé à l'occasion. La Sonalgaz a été rudoyée par Ouadah à cause des retards dans les interventions, soit pour le déplacement des câbles de haute tension, comme c'est le cas pour les travaux de réhabilitation des immeubles engagés au centre-ville, soit pour l'installation d'une cabine mobile nécessaire pour les essais relatifs à la salle Zenith. «Les essais de la sonorisation, de climatisation, de chaufferie et d'informatique commenceront le 30 octobre prochain et, vous êtes ici à me dire que l'installation d'une cabine mobile sera peut être possible d'ici cette date ! Depuis le mois de novembre dernier vous nous chantez la même chanson.», a-t-il averti à l'endroit du représentant de la Sonalgaz, annonçant une visite d'une délégation du cabinet du premier ministre, dans les prochains jours. La réhabilitation de l'ex Monoprix et de la Medersa est bloquée aussi à cause de la surévaluation des coûts. Il a été décidé de résilier le contrat avec l'entreprise étrangère, remplacée par une autre chinoise. Le chantier du palais de la culture Malek Haddad est, quant à lui, déserté par les ouvriers. «Comment voulez-vous compter sur notre main d'œuvre si celle-ci est absente une semaine avant et après l'aïd», a laissé échapper le wali.