Le PDG du groupe ETRHB, Ali Haddad, était jeudi à Constantine où il a présenté son programme électoral pour la présidence du FCE. Le candidat unique à la succession du démissionnaire Réda Hamiani a été, d'emblée, adoubé par ses pairs. Un programme somme toute protocolaire dans la mesure où l'hôte de l'antique Cirta est quasiment assuré de trôner à la présidence du FCE, la plus importante organisation patronale du pays. Tout en affichant son ambition d'apporter sa pierre «à la construction d'une représentation dont l'objectif est de mobiliser toujours davantage les chefs d'entreprises au service de l'économie nationale», le candidat Haddad a estimé que son action vise à répondre aux questions qui lui paraissent prioritaires pour l'avenir du FCE. Il a, dans cette optique, affirmé que son chantier sera déployé selon cinq axes. Il s'agit d'organiser une connexion adroite avec les pouvoirs publics en maintenant de façon plus systématique le dialogue et la concertation pour être plus près du développement de l'économie et de l'entreprise ; agir pour faire du Forum un pôle représentatif de l'entreprise algérienne ; organiser une plus grande proximité avec les adhérents ; consolider et développer l'organisation interne du forum et, enfin, consolider et développer les relations de partenariat à l'international. En outre, Ali Haddad s'est engagé à «agir pour le Forum, comme pôle représentatif du monde de l'entreprise et d'organiser une plus grande proximité avec les adhérents pour notamment faciliter leurs relations avec l'administration, les accompagner et leur fournir les informations utiles». Il s'est dit, par ailleurs, décidé à «construire un siège pour le FCE, à moderniser ses instruments de communication et à développer ses capacités d'analyse et de proposition». Il a également exprimé son intention de mettre en place un programme massif de relance et de soutien de l'investissement en visant un taux de croissance minimal de 8 à 10% sur une dizaine d'années ; de réduire graduellement le champ de l'informel par des mesures fortes et courageuses ; de simplifier l'environnement de l'entreprise ; d'améliorer le climat des affaires en engageant un programme destiné à construire un droit économique cohérent et incitatif pour la prise de risque et la création de richesse durable ; de renforcer l'organisation institutionnelle de notre économie pour mieux asseoir les bases d'une politique en direction du monde de l'entreprise.