Les parents d'élèves de l'école primaire Souhila Belkacem, dans la commune de Bendaoud, une centaine de kilomètres à l'ouest de Bordj Bou Arreridj se sont unanimement entendus, pour «retenir à la maison leurs enfants depuis jeudi dernier. «C'est la conséquence de l'entêtement de la tutelle de déplacer un poste budgétaire d'un enseignant vers une autre école», déclarait hier un parent, pour expliquer cette initiative en insistant sur le fait qu'une classe reste sans enseignant. Pour les parents de l'école primaire Lakhdar Betikh, dans le village de Ain Nougue, c'est la demande de l'extension de deux salles de cours, qui selon eux a été annulée. Par ailleurs, les parents d'élèves du village de Ben Toumi, relevant de la commune d'El Euch, 30 kilomètres au sud de Bordj Bou Arreridj, sont revenus à la charge pour réclamer du transport scolaire pour leurs enfants vers le CEM, situé au chef-lieu de la commune. Hier matin, et face à cette situation qui perdure, les habitants du village les parents et leurs enfants sont revenus à la charge en organisant un sit-in devant le siège de l'APC.
