Désormais, il ne se passe plus un match de football à domicile sans que des violences ne soient signalées.Que ce soit du côté du club de Village Moussa (CRVMJ), dont les supporters nuisent à la réputation de l'équipe, ou ceux de la JSD, les rencontres footballistiques à domicile font peur aux citoyens, et particulièrement aux automobilistes qui se retrouvent prisonniers des jeunes en furie. Le dernier match joué le 26 décembre dernier à Jijel par la JSD, qui recevait le club de Reghaïa, a été émaillé de violences, ayant débuté dans l'enceinte du stade, avant de s'étendre à la ville.Jets de pierres, échauffourées avec les agents de l'ordre, la fermeture d'importantes avenues à la circulation, ont créé un climat de psychose dans la ville.Pour le club de Village Moussa, les violences dans les stades ont marqué la plupart des rencontres depuis le début de la saison du championnat national amateur, groupe Est.On se souvient de la dégradation de pratiquement tous des sièges du nouveau stade de Taher, lors d'un match du CRVMJ. Ces comportements qui se multiplient font courir de grands risques aux deux clubs, qui accumulent les mauvais points et les sanctions. D'aucuns pensent que les choses doivent changer et sortir de la logique de la dictature de la délinquance.Des sanctions énergiques doivent être prises par les instances footballistiques et les pouvoirs publics devront réagir plus énergiquement face à ces comportements du week-end qui font jaser plus d'un. Certains soutiennent carrément qu'il faut interdire le football pour quelques années. Une solution certes inapplicable, mais qui renseigne sur l'amertume que suscite cette violence dans la société.