Le bureau de wilaya d'El Oued du syndicat du secteur de l'éducation, affilié au Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique) réclame l'ouverture d'une enquête sur le loyer du local du club des enseignants, lit-on dans un communiqué rendu public hier. Le bureau de wilaya du syndicat précise que le local précité est loué depuis l'année 1989 à la Casnos par l'UGTA. Cette dernière reste le seul bénéficiaire de ce revenu financier et l'unique gestionnaire de ces fonds de location alors que le véritable propriétaire du local sont les travailleurs de l'éducation. « Jusqu'à présent, nous ignorons la destination des milliards de centimes récoltés par le syndicat de l'UGTA et nous voulons savoir le destin de ces milliards. » Le signataire du communiqué s'interroge sur le mutisme affiché par la tutelle sur cette affaire en dépit des doléances qui lui ont été présentées depuis l'année 2003. Le syndicat insiste également sur la nécessité du contrôle de gestion du fonds des œuvres sociales tout en demandant une commission pour enquêter sur la manière de gestion de ces fonds. Le communiqué, sans oublier d'évoquer les problèmes socioprofessionnels des enseignants, soulève le problème des retards dans le paiement des primes de rendement et de scolarité ainsi que des salaires des travailleurs du secteur de l'éducation, en dépit des instructions ministérielles insistant sur le respect des délais du paiement, notamment ceux fixés entre 12 et 15 de chaque mois, la date de paiement des salaires. Jusqu'à aujourd'hui, les malheureux enseignants ne perçoivent ni le salaire du mois d'août ni la prime de rendement semestriel, indiquent des enseignants mécontents, rencontrés à la poste. Le signataire du communiqué a appelé la direction de l'éducation d'El Oued à la nécessité de respecter l'application de l'instruction ministérielle concernant les dernières augmentations des salaires qui devraient être perçues à partir du mois de juillet dernier comme c'était le cas de plusieurs wilaya où les enseignants ont déjà perçu leurs nouveaux salaires. La non- résolution de ces problèmes ou leur persistance se répercutera négativement sur la prochaine rentrée scolaire.