Outre la réfection des écoles, un lycée et un CEM seront construits dans les quartiers à forte densité démographique. A Bab Ezzouar, 28 établissements scolaires seront réhabilités cette année, a-t-on appris auprès du président de l'APC, M. Kermia. La réfection de ces structures éducatives répond à un besoin exprimé tantôt par les élèves et leurs enseignants, tantôt par les parents. Les écoles les plus touchées par la dégradation à Bab Ezzouar sont principalement celles du cycle primaire. Il est question dans le cadre de la démarche de l'APC d'effectuer des travaux d'étanchéité, de peinture, de revêtement, de plomberie, etc. Quant à leur étendue, ces derniers toucheront plusieurs quartiers et lotissements de la commune, y compris les écoles qui se trouvent en dehors du chef-lieu. Outre la réhabilitation des écoles, le programme d'action de la municipalité pour l'année 20015 compte la réalisation d'un lycée au quartier El Djazira et d'un CEM au lotissement du 5 Juillet. «Ces nouvelles réalisations permettront, d'une part, de limiter les déplacements des élèves dans les établissements scolaires se trouvant en dehors de leur lieu d'habitation, et d'autre part elles auront la capacité de contenir l'afflux grandissant des élèves scolarisés et de limiter la charge sur les établissements scolaires existants», assure le premier responsable de la commune. Par ailleurs et dans un autre registre, l'APC de Bab Ezzouar va lancer incessamment les travaux de réalisation d'un centre culturel à proximité du siège de l'APC. «Cette nouvelle structure à caractère culturel et éducatif aura le privilège de soustraire les jeunes de la commune à la rue et de leur offrir des activités culturelles et récréatives saines», confie le P/APC. Et d'ajouter : «Le centre sera doté de tous les moyens humains et matériels. L'encadrement sera confié à un personnel spécialisé. En tout état de cause, le centre culturel allégera la charge des structures culturelles et de jeunesse qui activent au niveau du périmètre de la commune.» La prise en charge de la jeunesse à Bab Ezzouar passe non seulement par la scolarisation, mais également par une prise en charge effective dans le domaine des activités de loisirs éducatifs. Notons que la commune présente une configuration urbaine particulière. Des cités d'immeubles aux allures tentaculaires occupent la majorité de son périmètre. Dans cette forêt de bâtiments composés de cités aux appellations numériques, la frange juvénile n'est pas prise en charge de manière active. Hormis quelques aires de jeux, qui d'ailleurs ne sont pas dotées d'équipements, ces cités sont de véritables dortoirs où les jeunes s'enlisent quotidiennement dans une monotonie affligeante. «Il ne suffit pas de construire des écoles. Nous avons également besoin de stades, de maisons de jeunes, de centres culturels, de bibliothèques, etc.», affirment des jeunes de la cité du 5 Juillet.