La commune de Bab Ezzouar a connu une augmentation fulgurante du nombre de ses habitants suite à l'inauguration de deux cités AADL et une autre de l'EPLF Bejaia. La démographie galopante n'a pas été suivie par la construction des équipements nécessaires à la bonne prise en charge des besoins des habitants comme les écoles, les structures sanitaires et les marchés de proximité. Ce retard et ce déséquilibre sont imputés à l'ancienne direction qui « a gelé toutes les opérations et a fait obstruction au lancement de tout nouveau projet. Durant six ans, rien n'a été fait » dira le P/APC de Bab Ezzouar par intérim, Amri Kermia, désigné depuis deux mois à la tête de la commune, suite au limogeage de l'ancien président par la tutelle. Avec l'installation de ce vice-président chargé de l'urbanisme, une enveloppe de 200 milliards de centimes a été débloquée pour l'entame de la réhabilitation des écoles et de la voirie. Un premier chantier est lancé au lotissement « F ». La priorité consiste en la construction d'un nouveau siège de l'APC afin de désengorger l'ancienne bâtisse désormais exiguë. L'autre défi auquel les élus devront faire face est le grand flux des habitants des 17 communes qui se rendent au siège de la daïra se trouvant sur le territoire de la commune de Bab Ezzouar. Les citoyens attendent beaucoup des élus dans la gestion de la commune, notamment la prise en charge du cadre de vie, la réfection des trottoirs et de la chaussée dans les différents quartiers. En somme, la commune vit au rythme des changements au niveau de son environnement avec la création prochaine d'une déchetterie et le lancement du tri sélectif. Une manière de préserver l'environnement et d'assainir le milieu.