Plus de 120 travailleurs de la résidence universitaire mixte à l'université centrale de Tébessa sont entrés, hier, en grève de trois jours La section syndicale affiliée à l'UGTA, à l'orgine de ce mouvement de protestation, exige de la direction des œuvres universitaires (DOU) la satisfaction de toutes les revendications socio-professionnelles des travailleurs des résidences universitaires. Selon le représentant des travailleurs, cette action a été décidée après que toutes les portes leur aient été fermées. Dans un communiqué dont El Watan a reçu une copie, les protestataires ont mis en avant la plateforme des revendications, notamment la revalorisation salariale et l'intégration des employés dans leurs postes respectifs pour les contractuels et les temporaires. Ils revendiquant également la régularisation de toutes les situations inhérentes aux différents rappels. Les grévistes ont déploré également certains dépassements du directeur des œuvres universitaire accusé d'exercer une pression sur les directeurs des résidences, et de dissoudre toutes les sections syndicales affiliées à l'UGTA. Dans une autre pétition signée par les différents coordinateurs syndicaux, il est demandé le gel de la commission des œuvres sociales, reprochant à son président de travailler en solo, sans se référer à la section syndicale, qui est un partenaire social dans la prise de décision. Par ailleurs, trois étudiants sont entrés en grève de la faim en solidarité avec leur condisciple Dhawadi Chaker, étudiant en première année de droit, exclu pour deux ans. Les grévistes reprochent au doyen d'être derrière cette décision jugée abusive. A cet effet, le recteur de l'université nous a répondu : «il faut que cet étudiant sache qu'il ne s'agit pas d'une décision définitive. Il peut déposer un recours au niveau du vice-recteur».