Ahmed Rachedi, réalisateur du film l'Opium et le bâton «Je suis particulièrement attristé par cette grande perte pour l'Algérie, pour son cinéma et son théâtre. Le défunt, opiniâtre et travailleur, avait toujours souhaité entre autres une suite à L'opium et le bâton.» Nadia Labidi, ministre de la Culture «Avec la disparition de Sid Ali Kouiret, la scène artistique a perdu l'une des grandes figures du cinéma et du théâtre algériens…» Azzedine Bouraghda, comédien «Nous avons joué ensemble dans le film Morituri d'Okacha Touita. Il avait incarné le rôle imposant de Hadj Garn qui avait un pouvoir. J'avais eu le privilège de tourner avec Sid Ali Kouiret… C'est un géant. Je l'ai toujours apprécié depuis mon enfance. Je l'imitais beaucoup, surtout quand il interprétait le rôle d'une personne ivre…»
Abdenour Zahzah, réalisateur «C'est une icône. Sa disparition secoue parce qu'on a grandi avec ses films. Quand même, il a laissé une image : «Ali mout wakaf». Il a réussi à marquer l'histoire du cinéma algérien et maghrébin en un plan.» Amine Abdeli, acteur «Nous avons tourné ensemble dans le film Ailes brisées. Quel immense acteur. Sid Ali est parti, mais il demeure vivant dans nos cœurs.»