- Comment s'est fait le développement du groupe sur 40 années d'activité ? Nous participons aujourd'hui au Batimatec avec 11 entreprises, et cela coïncide justement avec la célébration, hier, du 40e anniversaire de la création du groupe, en 1974. Depuis cette date, GSH a essayé de faire un maximum d'intégration pour avoir son autonomie en matière de réalisation de projets. Le développement du groupe est venu à chaque fois que nous étions obligés d'aller chercher des matériaux qui n'étaient pas disponibles localement. C'est ainsi que nous sommes devenus la première société à avoir installé une centrale à béton et une usine de production de mortiers. C'étaient, au départ, des unités de production qui se sont développées en sociétés et qui se sont mises à nouer des partenariats avec des étrangers pour acquérir de nouveaux systèmes que l'on essaye, aujourd'hui, de mettre en place. La dernière entité en date est celle spécialisée dans l'extrusion de l'aluminium. Nos systèmes constructifs font que l'on s'occupe plus du management du projet que de produire le matériau sur chantier. Nos matériaux sont produits dans nos usines pour les besoins de nos projets, mais sont également mis sur le marché local. - Envisagez-vous d'exporter ces matériaux ? Pour le moment, non, car le marché national est assez demandeur. Notre priorité aujourd'hui est la sensibilisation des maîtres d'ouvrage sur la nécessité d'adopter d'autres matériaux plus durables à utiliser et d'autres manières de réaliser des projets, comme l'isolation thermique par l'extérieur que nous avons intégrée dans nos réalisations depuis 2006 déjà. - Quel est le degré de participation du groupe à la réalisation des programmes BTP du gouvernement ? Le groupe participe à ces programmes par la fourniture des matériaux. Cela étant dit, le groupe Hasnaoui est le père du LSP en Algérie, notamment à Sidi Bel Abbès. Le problème que nous rencontrons dans les programmes de l'Etat, c'est que les cahiers des charges sont cloisonnés dans la politique du moins disant qui tire vers le bas. Nous arrivons à accompagner ces programmes à travers l'approvisionnement en agrégats et autres matériaux, mais les nouveaux systèmes de construction n'y sont pas intégrés et les cahiers des charges sont restés types. - Avez-vous des projets de partenariat autres que ceux déjà réalisés ? Nous sommes en train de finaliser des projets pour trouver, entre autres, des solutions pour les systèmes de façade ventilée qui permettent des économies d'énergie, des solutions pour les séparations en plâtre plus pratiques et adaptées à la culture algérienne.