Ce sont au total 38 000 postes d'emploi qui seront créés au niveau de toutes les communes du pays. C'est ce qu'a annoncé, hier à Alger, le directeur des ressources humaines, de la formation et des statuts au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Abdelhalim Merabti, qui a fait part de la création de 8000 postes de préposés à l'état civil et 30 000 postes de guichetiers au niveau de toutes les communes du pays. «Dans le cadre d'une meilleure prise en charge du service de l'état civil, il a été procédé – en vertu du décret exécutif n°11-334 du 20 septembre 2011 portant statuts relatifs aux fonctionnaires de l'Administration des collectivités territoriales – à la création de deux nouveaux postes spécialisés, à savoir guichetier et préposé à l'état civil», a-t-il précisé à l'ouverture d'une session de formation sur la promotion du service public au niveau des communes. En 2014, plus de 13 000 fonctionnaires des collectivités territoriales au niveau des communes ont été recrutés, ce qui reflète l'intérêt porté par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à la promotion de la ressource humaine, a souligné Merabti. Le responsable a rappelé dans une déclaration reprise par l'APS que le ministère avait procédé, à la faveur de la stratégie qui vise la promotion du service public au niveau des communes, à la prise de mesures ayant pour objectif : «L'allègement des procédures administratives et la réduction ou la suppression de certains documents et délais d'étude des dossiers.» Il a également noté les «progrès» enregistrés dans le domaine de la numérisation des registres de l'état civil, sanctionnée par la délivrance de documents de l'état civil informatisés, ce qui a contribué à «l'amélioration des prestations offertes aux citoyens». Mettre fin à la bureaucratie Comme mesures visant l'éradication de la bureaucratie, le même responsable a évoqué la décision de suppression de la légalisation des copies conformes aux documents originaux par l'administration publique. Pour ce qui est de la session de formation de cinq jours qui concerne 1541 chefs de service de l'état civil, Merabti a souligné que «la formation indique l'intérêt accordé au service de l'état civil au niveau des communes». «La bonne prise en charge des préoccupations du citoyen, une mission qui relève des prérogatives des chefs de service de l'état civil, contribue au renforcement de la relation entre l'administration et le citoyen», a-t-il estimé. A noter que l'organisation de la session de formation est intervenue dans le cadre de la mise en œuvre du programme de formation lancé en 2014 pour l'amélioration des performances des fonctionnaires des collectivités locales. La première session, programmée du 10 au 14 mai en cours, concerne 610 cadres au niveau de 7 centres de formation répartis sur le territoire national.