Pas moins de 1000 cadres paramédicaux ont participé au concours professionnel organisé, samedi dernier, par la direction de la santé et l'Institut de formation supérieure paramédicale d'Aokas. Les épreuves de cet examen pour accéder au grade supérieur ont eu lieu à l'université de Béjaïa (Aboudaou). «Après 30 ans de carrière figée, notre tutelle se ressaisit enfin pour réparer une injustice», commente un candidat à l'orée de sa retraite, avant que son collègue ne l'apostrophe pour dire : «Est-il logique qu'une personne en fin de carrière reste sans aucune promotion ? Paradoxalement, les personnes au dossier chargé et terni sont les premiers à être récompensés.» Celui-ci souhaite qu'à l'avenir toute promotion soit décidée après formation ou examen professionnel pour en finir avec «le bricolage et la médiocrité». «Deux sujets composent les épreuves de ce test professionnel, l'un se rapporte à la spécialité du candidat, l'autre à la culture générale», disent des candidats rencontrés à leur sortie des amphis, parmi eux des hygiénistes, des sages-femmes, des laborantins, des préparateurs en pharmacie et des anesthésistes.