3000 m2 de verdure attendent les visiteurs l Le jardin ouvrira ses portes avant le Ramadhan. Le jardin botanique rouvrira ses portes au public avant le mois sacré de Ramadhan.» C'est ce qu'a indiqué le président de l'APC de Rouiba, Zoheir Ouezane. «Les travaux de réaménagement tirent à leur fin. Nous sommes à 95% de la réalisation. Il ne reste que les dernières retouches», a-t-il ajouté. Après avoir été mis sous scellés par les instances judiciaires, les travaux d'aménagement du jardin ont repris il y a quelques mois. A l'origine de la fermeture de ce lieu de villégiature, les travaux d'aménagement contestés. Maintenant que le projet a été repris par la nouvelle assemblée, les travaux de réhabilitation ont été relancés à un rythme soutenu. Les habitants de Rouiba et des communes limitrophes pourront profiter pleinement de cet espace de villégiature et de détente. L'APC a engagé une opération de démolition de l'infrastructure en béton qui a été aménagée au milieu du parc et dont la consistance des ouvrages réalisés s'est avérée non conforme. Cette première opération a permis de reconquérir les terrains d'emprise des carrés du jardin qui parsemaient autrefois l'enclos. Une étude a été réalisée afin de prendre en charge ce volet par le diagnostic et la reconstitution des espèces végétales censées préserver l'aspect bioclimatique du jardin. Par ailleurs, des espaces de détente et de loisirs dotés d'une belle ornementation ont été réalisés. «Le jardin s'étend sur une superficie qui avoisine les 3000 m2 et la sécurité sera assurée par une armada d'agents qui dépendent de l'APC et d'autres des services de sécurité», a affirmé M. Ouezzane. Afin de lui garder sa particularité botanique, les responsables locaux ont décidé de ne pas aménager de kiosques pour la restauration ou de boutiques pour la vente de produits alimentaires. «Le jardin se trouve au centre de la ville de Rouiba. Il n'est, par voie de conséquence, pas utile d'y réaliser ce genre d'équipements. La réhabilitation du jardin a coûté beaucoup d'argent et a pris des années. Nous sommes dans l'obligation de préserver cet espace de la dégradation», assure un responsable de l'APC. Le jardin renferme une riche variété florale, dont certaines espèces rares sont protégées par des conventions internationales. Il y a quelques années seulement, le site comptait plus d'une cinquantaine d'espèces végétales répertoriées. Il n'en reste aujourd'hui que quelques-unes qu'il faut impérativement sauvegarder. Ces espèces sont soumises, depuis fort longtemps, à une déperdition effrénée due aux aléas du temps et à la main destructrice de l'homme. La seule pépinière qui assurait un tant soit peu la régénération de certaines plantes a été délocalisée par les services de l'APC afin de récupérer l'assiette de terrain qui demeure encore en jachère. Maintenant que les autorités ont réhabilité le jardin botanique, il est du devoir des habitants de Rouiba d'en prendre soin.