La direction de la culture en collaboration avec la maison éponyme vient de concocter un programme pour meubler les veillées du mois sacré de Ramadhan. Ainsi, la maison de la culture Nouar Boubakeur d'Oum El Bouaghi abritera des manifestations artistiques durant tout le mois sacré. Plusieurs troupes théâtrales et groupes artistiques se produiront dans la salle polyvalente. Les troupes théâtrales viennent de plusieurs wilayas du pays, dont Alger, Guelma, Khenchela, Annaba, Ouargla et Biskra. En parallèle, des récitals de chants et de poésie sont au programme. Ceci étant, les autres communes de la wilaya, exception faite de la ville d'Aïn Beida, qui dispose d'un théâtre où se produisent des troupes régionales, les autres communes vivent en autarcie, un cercle fermé à la chose culturelle, et ce en dépit de l'existence de centres dédiés aux spectacles. La raison est que dans tous les cas de figure, lesdits centres relèvent des APC, lesquelles, malheureusement, ne leur ont pas affecté un personnel connaisseur pour régir pareilles institutions. La cité qui semble le plus subir ce genre de marasme est sans conteste la deuxième ville de la wilaya, en l'occurrence Aïn M'lila. Cette dernière, et c'est regrettable de le souligner, ne dispose pas encore d'une salle de spectacles, ou d'un théâtre à même de servir de cadre à des représentations artistiques. Aïn Fakroun et Meskiana, malgré leur statut de daïras, sont loin de bénéficier de spectacles destinés à la population juvénile. Et pourtant l'une et l'autre disposent de salles conçues pour les représentations artistiques et théâtrales.