A Réghaïa, les bus ne sont plus autorisés à rentrer au centre-ville, apprend-on auprès du président de l'APC, M. Mahmoudi. Cette nouvelle disposition a été prise par les autorités locales dans le but de décongestionner les artères et les venelles du chef-lieu, qui connaissent un trafic routier démentiel. Pour assurer le transport entre les principaux quartiers et lotissements de la ville, trois bus de l'Etusa ont été mis à la disposition des usagers. «Les bus de l'Etusa assurent le transport entre les quartiers de la commune et le chef-lieu. Seuls ces bus sont autorisés à entrer en ville. Ils assurent les navettes entre les différents quartiers de la ville. A titre d'exemple, ces bus assurent la navette entre le lotissement El Karouche, qui se trouve à l'est du chef-lieu et le centre-ville», confie M. Mahmoudi. «Les bus de transport suburbain qui avaient l'habitude d'emprunter les artères du centre-ville sont dorénavant orientés vers la station de transport urbain nouvellement réalisée. Pour ce faire, ils doivent contourner le centre-ville en empruntant les voies d'évitement», assure-t-il. D'ores et déjà cette nouvelle organisation a porté ses fruits. Une légère décongestion a été remarquée, notamment sur les deux artères principales que sont la RN5 et la rue de la mosquée. Cependant, les travaux d'assainissement lancés par l'APC ont contraint les autorités locales à apporter quelques modifications sur le plan de la circulation. «De légères modifications ont été apportées sur le plan de la circulation. Ces modifications sont pratiquement sans incidence sur la fluidité de la circulation», affirme M. Mahmoudi. Les travaux concernent la réfection du réseau d'assainissement et celui de l'eau potable. «Les travaux portent principalement sur la réfection des canalisations d'eau potable qui sont en amiante. Ces canalisations remontent à l'époque coloniale. Il est temps pour la municipalité de les refaire suivant les normes actuelles. Quant au réseau d'assainissement, il est question également de le moderniser en augmentant sa capacité», poursuit-il. Outre ces travaux, l'APC de Réghaïa a lancé des travaux portant sur l'élargissement d'un pont se trouvant à la sortie est de la ville. Les incidences de ces travaux sur la fluidité de la circulation routière se ressentent notamment durant les heures de pointe. L'emplacement du chantier constitue un goulot d'étranglement qui oblige les automobilistes à ralentir, ce qui crée continuellement des embouteillages. Par ailleurs, les marchands informels qui s'installent anarchiquement aux abords du marché couvert obstruent le passage aux voitures. Les automobilistes qui veulent rejoindre le centre-ville à partir de la rue de la gare s'embourbent dans cette ruelle qui foisonne de marchands informels. «deux voitures ne peuvent se croiser tant les étals des commerçants anarchiques envahissent les moindres espaces. Pour rejoindre le centre-ville, on est obligés avant d'arriver à proximité du marché couvert de prendre à gauche. Les autorités locales doivent déloger ces marchands pour permettre le passage des voitures», confient des automobilistes.