Les agents de la protection civile continueront la surveillance jusqu'à la fin du mois en cours. Ces derniers ont enregistré 13 noyades durant la dernière saison estivale, dont 10 dans des plages non surveillées et interdites à la baignade ou en dehors des heures de surveillance. L'inconscience des baigneurs qui ne respectent pas les consignes de sécurité leur coûte souvent la vie, indique t-on, et complique le travail des agents des services qui étaient présents dans les 27 plages ouvertes cette année à la baignade. La négligence des services chargés d'assurer la réussite de la saison estivale est aussi à relever. Ces derniers devaient au moins mettre des plaques empêchant la baignade dans les plages non surveillées. Paradis plage et Claire Fontaine ont connu un rush important, alors qu'elles sont interdites à la baignade. Les baigneurs, qui étaient en danger, comptaient souvent sur l'assistance des bons nageurs qui se trouvaient sur les lieux. L'accès aux plages a aussi connu des dépassements. Plusieurs estivants ont dû payer pour profiter des bienfaits de la mer, en dépit de la clarté des textes et du nouveau cahier des charges régissant la concession des plages. Les services compétents devraient revoir les dispositions prises pour la réussite de la saison estivale à Oran qui a accueilli, l'été passé, 4 681 300 estivants, dont 2 031 210 au mois d'août, selon les services de la protection civile.