Impliquer davantage l'université dans la vie politique et la construction du devenir du pays» est la recommandation principale qui s'est dégagée de l'université d'été du FFS, clôturée, hier après-midi, à Souk El Tenine, après trois jours de travaux. «Notre combat pour la démocratie et la liberté doit s'affirmer encore plus au sein de l'université où la communauté universitaire, chercheurs, enseignants, étudiants, travailleurs, est appelée à fournir tous les efforts possibles dans la construction d'une Algérie libre et démocratique. C'est cela sa responsabilité historique», est-il indiqué dans la locution de clôture. Car, d'après le FFS, «il s'agit pour nous d'un axe majeur dans notre programme et dans notre quête de reconstruction d'un consensus national». Les travaux du FFS, rappelons-le, lors de cette université sont focalisés sur le rôle que doit jouer l'université dans le contexte actuel, marqué par une crise multidimensionnelle. D'où le choix de thèmes de conférences et ateliers axés sur ces deux questions. Ainsi, le sénateur FFS, Moussa Tamadartaza, a donné une conférence intitulée «L'université et la politique», tandis que le journaliste Amar Belhimer a assuré une conférence traitant de la crise économique et sociale en Algérie. Par ailleurs, les quatre ateliers prévus au programme sont exclusivement consacrés à l'université, notamment concernant les volets traitant du rôle de l'étudiant et de l'enseignement dans le devenir du pays, le droit et le devoir de l'étudiant, ainsi que le militantisme et le syndicalisme à l'université. Selon Aouchiche Youcef, chargé de communication du FFS, «les réflexions et les avis sont tous orientés, à la fin des travaux, vers cette recommandation de rétablir la politique à l'université». A rappeler que 400 militants du FFS de 44 wilayas ont participé aux travaux de l'université d'été, indique le même responsable.