Le CS Constantine nous surprendra toujours. Sa direction cherche à élargir ses sources de financement en entrant en contact avec plusieurs sociétés, seulement pas le moindre OK à ce jour. La raison, selon le président Haddad, est «la présence du groupe Tassili Airlines (TAL)», qui dispose de la majorité des actions. Ce genre de détail refroidit rapidement les autres firmes qui ne veulent pas rester dans l'ombre de Tassili. Benkenida l'a d'ailleurs insinué : «Le CSC doit éviter le remake de l'époque de Sonacome, où on est sortis bredouilles. Il faut sortir de la réflexion des résultats immédiats, il faut travailler sur le moyen et long termes et surtout investir dans la formation dans les petites catégories.» En d'autres termes, TAL doit proposer un projet sportif et un truc durable pour le CSC, en plus de lui construire des centres et pourquoi pas un hôtel. Mais avant de se lancer sans cette voie, le CSC doit d'abord régler pas mal d'anciennes dettes, estimées à 12,6 milliards par le directeur des finances du Chabab. Ce gros chiffre représente des dépenses faites dans des stages, hôtels et voyages, même en matchs galas, car ces dettes remontent à trois ans ! Sans oublier la masse salariale du CSC qui, du temps de Bentoubal, était de 2,7 milliards, alors qu'avec Haddad elle a grimpé à 3,7. Toutes ces dettes étonnent naturellement les dirigeants de la compagnie aérienne à Alger. D'ailleurs, TAL n'arrête pas de demander des rapports détaillés sur les dépenses folles pour comprendre ce train de vie hallucinant d'un CSC qui n'a pas décroché le moindre titre ou consécration durant les cinq dernières années. Sauf que la plus urgente des dettes à régler est celle de l'équipementier italien Macron. Les dernières confidences de la direction clubiste sur ce dossier ont bien éclairé la source du problème. Avant cela, il faut préciser que le CSC a signé un contrat d'une durée de trois ans avec la firme italienne, mais il n'a pas respecté certaines clauses du contrat et doit verser la somme de 500 millions à Macron prochainement pour recevoir les équipements d'entraînement d'hiver et l'idée de rompre le partenariat causera plus de pertes financières pour TAL et le CSC. Enfin, l'actionnaire majoritaire serait tenté par l'idée de rassembler toute la famille clubiste, on parle même d'une proposition de partenariat avec Boulhabib et son équipe dirigeante, une idée intéressante aux yeux des Sanafir qui souhaitent voir le CSC fort sur le plan administratif. Bref, les préparatifs pour le match face à la JS Saoura avancent bien, Velud a essayé quelques joueurs dans des postes différents et aussi de nouveaux schémas pour améliorer la qualité de jeu de l'équipe, afin d'arriver à transpercer les Bécharis ce week-end. L'autre bonne nouvelle est le rétablissement des Bezzaz, Bencherifa et Si Mohammed, en attendant le retour des Voavy, Koné et Meghni à la compétition la semaine prochaine.