La section syndicale de l'institut de formation supérieure des sages femmes (INFSSF) de la wilaya d'Annaba vient de déposer un préavis de grève générale dont le début du débrayage est prévu pour le 25 octobre prochain. «Devant le refus catégorique de la direction de l'INFSSF d'entamer des négociations, depuis la création de notre section syndicale, sur les problèmes du personnel et des étudiantes qui représentent une entrave caractérisée au développement de notre institut, notre syndicat vous notifie d'un préavis de grève qui sera entamée le 25 octobre 2015 à 10h», lit-on dans une copie et transmise à notre rédaction. Composée de 17 points, une plateforme de revendication a été jointe à ce préavis, signé par le SG de la section syndicale et le SG de la coordination de la santé de l'UGTA Annaba. Il s'agit, entre autres revendications sociales, le redéploiement du personnel selon les grades aux postes de travail correspondants, attribution des postes de responsabilité selon les compétences et loin de toute affinité, l'amélioration des conditions de travail, l'ouverture d'une infirmerie, le paiement immédiat des reliquats, compensation des heures supplémentaires et la fixation d'une date pour le salaire avec remise mensuelle de fiches de paye. Sur le plan syndical, le partenaire social réclame l'ouverture immédiate d'un bureau équipé pour la section UGTA de l'INFSSF et l'arrêt de toute entrave à son activité. Outre ces revendications, le syndicat s'est fendu d'un communiqué de presse rendu public où il reproche à la direction de l'INFSSF «son comportement hostile et irrespectueux» qui selon lui, «ne peut être que nuisible à la réputation, déjà altérée sur le territoire national, de notre institut». Quant au plan de la gestion, le syndicat reprend les critiques des étudiantes qui, selon elles, «les procès verbaux des résultats scolaires semestriels, annuels et de fin de cycle de la formation ne sont jamais élaborés dans les délais. Ils sont souvent rejetés plusieurs fois pour des erreurs posant ainsi un véritable problème pour leurs recrutement dans les établissements de santé».