Une délégation de la Métropole de Lyon était en visite en Algérie du 24 au 28 octobre. Menée par le sénateur et maire de Lyon, Gérard Collomb, celle-ci a séjourné à Sétif, à Alger et a clos sa visite à Oran. Une rencontre qui s'inscrit dans l'objectif de développer les coopérations qui existent, selon M. Collomb, et permettre aux entreprises lyonnaises de trouver des partenariats. Une visite qui a d'ailleurs été marquée par la signature d'un protocole de coopération entre Lyon et Sétif, qui vient en droite ligne de l'accord de jumelage signé entre les deux villes en 2006. D'ailleurs, les points programmés au cours de la visite répondent aux domaines dans lesquels les entreprises lyonnaises peuvent apporter un certain savoir-faire. C'est ainsi que M. Collomb a évoqué, au cours d'une conférence de presse animée mardi, le domaine des biotechnologies et des sciences du vivant, dans lequel Lyon, avec son biopôle, est devenue une référence. Le sénateur-maire de Lyon évoque aussi l'aménagement des villes, pour lesquelles les technologies du numérique développées par le French Tech et les applications de Chimie Environnement dans lesquels Lyon rayonne peuvent trouver des applications en aménagement et développement des villes en termes de mobilité de consommation d'énergie et de traitement de l'air. Il explique aussi que la visite intervient dans un contexte où la crise impose à chacun, sur les deux rives de la Méditerranée, des efforts d'adaptation aux contraintes et d'accentuer la dynamique économique et l'orienter vers le secteur privé. Et s'il estime que l'Algérie offre un énorme potentiel susceptible d'intéresser les entreprises françaises, M. Collomb considère que la ville de Lyon, qui se classe au 19e rang mondial et au 7e au niveau européen, peut offrir de nombreuses opportunités à des investisseurs algériens qui souhaiteraient s'implanter en France. Le maire PS de Lyon n'oubliera pas pour autant d'évoquer les discussions tenues avec les responsables algériens rencontrés à Alger concernant des dossiers de première importance pour le gouvernement de François Hollande. En tête, la préparation de la COP21 qui devrait se tenir dans quelques semaines à Paris, pour laquelle il s'est vu réaffirmer l'engagement de l'Algérie par la voix du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, à soutenir la réussite de la conférence sur le climat. Mais aussi la situation en Libye, au Mali, en Syrie et en Irak, ainsi que la lutte contre le terrorisme et Daech. Le sénateur-maire de Lyon a aussi évoqué avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs la question de la formation des imams à la langue française et aux valeurs de la République et de la société françaises ainsi que les efforts à entreprendre pour lutter contre la radicalisation des jeunes en France.