l a été procédé, sous la supervision du wali, au bornage de la première parcelle destinée à un complexe de plasturgie sur la zone industrielle de Tamzoura, une Z.I. pourtant non encore viabilisée. Le dossier d'exécution des travaux de voierie sur le site est toujours à l'étude. L'institution d'un comité de pilotage composé des directeurs d'exécutif concernés a été retenue lors de la visite afin d'accélérer et suivre la réalisation de la zone. Cette même cellule devait communiquer la côte de terrassement au porteur de projet de plasturgie pour lancer les travaux du bâti de son usine. De même, le wali a ordonné que deux autres projets soient injectés sur site la semaine suivante. Pour rappel, les tergiversations des autorités centrales ont fait trainer depuis 2011 la création de la Z.I. après son annonce par le conseil national de l'investissement qui l'avait d'ailleurs cataloguée en 2013 au nombre de 7 autres parcs industriels classés prioritaires sur la quarantaine arrêtés au niveau national. Pour ce qui est du projet de plasturgie, il s'agit de l'érection d'un complexe qui se veut innovant en matière environnementale par rapport à ce qui existe actuellement. Ficelé depuis 4 ans, le partenaire européen s'en était retiré, découragé par les atermoiements de l'administration. Du coup, l'ampleur du projet a été revue à la baisse. Son aire a été ramenée de 30 à 18 ha. Il demeure néanmoins consistant au regard de la création de 600 emplois pour 4 filiales. Il comportera 16 lignes de machines dont la moitié sera montée en 9 mois pour entrer immédiatement en production. La réalisation des 8 autres sera entamée durant les 9 mois suivants. Ainsi, en première étape, il s'agira de contribuer à faire disparaitre le sachet usuel en plastique, d'une part, en le recyclant pour le transformer en d'autres produits, et d'autre part, de produire un autre biodégradable. Par ailleurs, cette entreprise, dénommée EOS, fabriquera pour l'agriculture des films plastiques eux aussi biodégradables et devenant même un engrais. Autre intéressante perspective, la représentante d'EOS a soutenu l'intention d'entrer en sous-traitance avec les constructeurs automobiles en zone industrielle voisine d'El Kerma pour la production de pare-chocs. Enfin, pour ce qui est encore de la zone industrielle, les amenées d'eau, de gaz et d'électricité existent déjà. Il reste à réaliser deux postes pour la distribution des deux sources d'énergie ainsi qu'un réservoir d'eau. Ces équipements auxquels s'ajoute une station d'épuration des eaux usées, sont projetés sur un terrain tampon de 30 ha entre la Z.I. et la frontière avec la wilaya d'Oran. En outre, l'amenée actuelle de cette dernière ne peut livrer que 40l/s suffisants pour les premiers projets, ce qui nécessite, selon le représentant de l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), que soit réalisée une nouvelle conduite depuis Hassi El Ghella à près de 60 km de là. Le même responsable a également indiqué qu'une fois consommés les 205 ha de la Z.I., l'extension de cette dernière est prévue sur 250 autres ha. Sollicité par El Watan pour savoir si les disponibilités financières existent pour réaliser cette extension, le même interlocuteur a répondu par l'affirmative.