Les mines radieuses affichées par les fans, joueurs et dirigeants harrachis en fin de rencontre après l'acquis logique (2-1) obtenu face au CSC en disent long de ce que le club banlieusard a enduré en ce début de saison. Ce grand ouf dégagé en fin de partie illustre parfaitement un sentiment de délivrance après une série de contre-performances, notamment des derniers revers à domicile (1-2) face à l'AS Khroub et à l'extérieur (2-1) face à l'ABS. L'entraîneur Abderahmane Mehdaoui explique : « A l'USMA, on a tout, sauf de vrais attaquants mis à part Chache et encore il n'est pas au mieux de sa forme. Ce sont les conséquences d'une mauvaise préparation à l'intersaison et les événements marquants qu'a connus le club en cette période. » D'autres éléments de réponse sur le sujet sont apportés par le président du club, Fethi Obeïdi : « Lorsqu'on a pris en main l'équipe, il ne restait pas beaucoup de temps pour la reprise du championnat. Elle était livrée à elle-même. L'équipe était par terre et personne ne voulait tendre la main pour la relever. Des cadres de l'équipe ont été sciemment libérés. A partir de ce constat, on a essayé de recoller les morceaux et Dieu merci, aujourd'hui tout le monde a reçu son dû. Je ne dois aucun sou à personne car tout le monde a reçu ses 50%. Maintenant, c'est moi qui attends de l'équipe de très bons résultats même si je sais qu'ils n'ont pas eu la préparation escomptée. » Ceux qui ont enterré un peu trop vite cette équipe harrachie risquent de déchanter une fois que les gars de Mehdaoui auront retrouvé leur rythme de compétition qu'on leur connaît. Le potentiel existe.