La célébration de Yennayer à Sétif n'est pas une tradition, mais une culture. Ainsi, la maison de la culture Houari Boumediene de la ville abritera du 9 au 12 janvier, d'innombrables activités célébrant le nouvel an amazigh 2966. Des expositions de l'habit traditionnel, des bijoux et de la céramique kabyle et chaouie occuperont une grande place au niveau du hall de l'espace précité. Des tableaux et des livres en langue amazighe seront de la partie. Les cinéphiles auront l'occasion d'assister à la projection du film «Djebel Baya». Des représentations folkloriques animés par les troupes El Guitane et El Baroud de Aïn Azel sont au programme. Une conférence sur «les symboles amazighs, projections et perspectives» est prévue aujourd'hui à 15h. Ponctuée par des débats, la conférence sera suivie par une pièce théâtrale en langue amazighe «Agzoul» de l'association Assirem-N'Aoures de Batna. L'après-midi du 12 janvier sera marqué par la poésie et une fête musicale à la charge d'Amokrane Oufella, Cirta, Rahim Hamana et Safia Tighzer. «Cette manifestation vient à point nommé car elle permet aux générations actuelles de connaitre et de préserver leur culture et leur identité, car un peuple sans identité disparaitra tôt ou tard», dira avec fierté un visiteur d'une exposition témoin de l'incommensurable richesse matérielle et immatérielle du pays profond.