La persistance du déficit pluviométrique dans la wilaya de Béchar provoque une sécheresse qui se prolonge depuis plus de 8 mois. Cela dit, les gestionnaires des services hydrauliques affichent plutôt un optimisme inflexible et n'envisagent pas de passer aux restrictions de l'alimentation des foyers. Le barrage de Djorf Torba, principal et unique ouvrage hydrique dans la wilaya (55 km à l'ouest de Béchar), d'une capacité d'emmagasinage de 350 millions de mètres cubes, n'en contient actuellement que 120 millions. Une quantité jugée suffisante pour alimenter en eau potable les villes de Béchar, Kénadsa et Abadla qui en consomment 13 millions mètres cubes/mois. Le déficit pluviométrique dans la région du Sud-Ouest est le principal souci de la population. Les autorités et élus locaux ont mis beaucoup de temps pour s'alarmer de cette situation de déficit en eau alors que la population s'accroît à un rythme effréné entraînant l'extension d'un urbanisme qui s'étend à toutes les agglomérations. Néanmoins, selon les services de l'hydraulique, une étude hydrogéologique et géophysique pour la région de Béchar a été inscrite au niveau du ministère des Ressources en eau. L'étude en question a été confiée à l'Agence nationale des ressources hydriques (ANRH), organisme public qui est déjà à l'œuvre dans les régions de Beni Ounif, Abadla et dans la vallée de la Saoura pour la prospection des nappes d'eau susceptibles de renforcer les capacités hydriques actuellement limitées de la wilaya.