Le Comité olympique algérien (COA) « demande solennement la levée de la radiation à vie de Lamine Ouahab, athlète émérite du tennis algérien », souligne le communiqué du COA, transmis aux rédactions, hier. Il est mentionné : « Eu égard aux sacrifices qu'il a consentis et aux résultats probants obtenus dans la défense des couleurs nationales, en s'inscrivant comme le meilleur joueur de tennis algérien et africain à l'échelle mondiale, le COA considère sa radiation à vie comme une sanction profondément injuste. » Rappelons que Le MJS a radié à vie Lamine Ouahab suite à la non-participation de ce dernier à une compétition internationale officielle. Le président du COA « demande la levée immédiate de cette décision injuste et arbitraire qui n'a point tenu compte des événements et qui a été prise sans permettre à l'intéressé de se défendre contre les griefs sans fondement portés à son encontre ». La lourde suspension de Lamine Ouahab est l'aboutissement d'une longue affaire liée directement au chapitre de la bourse d'athlète de haut niveau. Le père de l'athlète, qui est en même temps son manager, a frappé à toutes les portes pour plaider la cause de son fils qui ne voyait plus arriver sa bourse et qui vit en Espagne grâce à l'aide et la sollicitude de son entraîneur. Il n'a trouvé aucune oreille attentive. Le COA souligne que « les engagements et dispositions réglementaires en matière de bourse d'athlète de haut niveau n'ont malheureusement pas été respectées par l'administration centrale des sports et que les procédures de convocation n'ont pas été signifiées, elles aussi, à l'intéressé dans les formes et dans les délais requis .. rappelle que la direction des sports d'élite et de haut niveau s'était engagée à le régulariser, et cela par écrit, lors des Jeux méditerranéens d'Almeria 2005 ». Le COA considère que Lamine Ouahab, demi-finaliste de Roland Garos et finaliste de Winbledon (juniors) « ne mérite pas cette humiliation, radiation à vie, le privant de sa raison de vivre, la passion du tennis », conclut le communiqué.