Iran Le président iranien Hassan Rohani a annulé «pour raisons de sécurité» une visite prévue aujourd'hui et demain en Autriche, a indiqué hier la présidence autrichienne. Le déplacement du dirigeant iranien et de la délégation qui devait l'accompagner est «reporté par la présidence iranienne pour des raisons de sécurité» dont la nature n'est pas précisée, selon le communiqué diffusé à Vienne. Après Rome et Paris en janvier, il s'agissait du second déplacement du président iranien en Europe depuis la levée des sanctions économiques contre Téhéran. Brésil Le procureur général du Brésil a estimé qu'aucun «obstacle strictement juridique» ne s'opposait à la nomination controversée de l'ex-président Lula au gouvernement, en estimant qu'il pouvait répondre, même ministre, devant la justice commune de soupçons de corruption le visant. Dans un document remis lundi soir au Tribunal suprême fédéral (STF), le procureur général Rodrigo Janot souligne que la présidente Dilma Rousseff a exercé sa «compétence constitutionnelle» en nommant son prédécesseur et mentor Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) au gouvernement le 16 mars. «D'un point de vue strictement juridique, il n'y a pas d'obstacle à la nomination au gouvernement d'une personne visée par une enquête criminelle», explique-t-il. Niger L'opposition nigérienne a posé hier ses conditions au président Mahamadou Issoufou pour discuter d'un gouvernement d'union nationale, tandis que son dirigeant emprisonné Hama Amadou, transféré en France pour raisons de santé, a remporté une petite victoire en bénéficiant de la liberté provisoire. Ancien Premier ministre et ex-président du Parlement, Hama Amadou a été battu par le président sortant Issoufou au second tour de la présidentielle du 20 mars. L'opposition avait appelé au boycott de l'élection et ne reconnaît pas les résultats du scrutin que M. Issoufou a emporté avec plus de 92% des voix. Tanzanie Les Etats-Unis ont annoncé hier la suspension d'une aide de 472,8 millions de dollars (422 millions d'euros) à la Tanzanie, à la suite des élections controversées dans l'archipel semi-autonome de Zanzibar. Millennium Challenge Corporation (MCC), un organisme gouvernemental américain qui aide des pays en voie de développement respectant des standards de démocratie et de protection des droits fondamentaux, a «voté pour la suspension» de la mise en œuvre de cette aide, a déclaré l'ambassadeur américain en Tanzanie, Mark Childress, dans un communiqué. La MCC a critiqué «les nouvelles élections à Zanzibar qui n'étaient ni inclusives ni représentatives».