Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule LSP, dont il est à l'origine, le groupe se veut aujourd'hui plus complet, proposant une solution globale en matière de réalisation et d'industrie du logement. Riche d'une vingtaine de filiales, le groupe Hasnaoui, leader dans le secteur du BTPH, entend ajouter d'autres cordes à son arc, s'appliquant à faire aboutir sous peu deux projets, dont le premier porte sur la construction métallique, tandis que le second sur la production de pierres (marbre et granite). L'investissement est, certes, une dynamique économique, mais chez les Hasnaoui, il s'apparente à une culture ancrée dans les mœurs managériales de l'entreprise. Pour le patron du groupe, Brahim Hasnaoui, le pays peut faire l'économie de plusieurs centaines de millions d'euros en réorientant le gouvernail de son économie vers la production. Il donne l'exemple du marbre et du granite que le pays continue d'importer, alors qu'il dispose d'un potentiel lui permettant de se hisser au rang de premier exportateur de pierres de la région. Pour peu que les énergies et les initiatives soient libérées. Fidèle à sa politique d'innovation continue et de recherche de techniques nouvelles, le groupe Hasnaoui veut s'attaquer à l'univers de production de pierres qu'il compte bien révolutionner. Dans sa politique d'industrialisation du bâtiment, les sociétés du groupe Hasnaoui font souffler un air nouveau, en s'inspirant des concepts novateurs de l'écoconstruction et en accordant une importance capitale au respect de la qualité, de l'environnement, du développement durable et du cadre de vie. Fruit de 40 années d'activité dans le bâtiment, la maîtrise et l'expérience du groupe Hasnaoui sont pour le moins un cas d'école. «Nous veillons à la santé physique et mentale des futurs acquéreurs, nous réalisons un bâti qui répond aux normes universelles, architecturales et urbanistiques. Nous réalisons des centres de vie et d'activité respectables, où il fait bon vivre», souligne le PDG du groupe, s'estimant un précurseur en la matière. Vingt-six ans après le lancement du premier chantier de la formule logement social participatif (LSP), dont il est à l'origine, le groupe se veut aujourd'hui plus complet, proposant une solution globale en matière de réalisation et d'industrie du logement. Le dénouement de la crise passe d'ailleurs par une solution globale, selon Brahim Hasnaoui, s'exprimant lors d'une conférence de presse organisée hier à Alger. «La crise actuelle va nous imposer de trouver les meilleures solutions possibles. Mais pourvu que l'Etat libère le marché et met en place des conditions de concurrence saines», estime le PDG des sociétés du groupe Hasnaoui, qui croit dur comme fer que «sans une politique claire et transparente du logement», qui passe nécessairement par «un désengagement de l'Etat de l'acte de construire, une dépolitisation du problème du logement, une régulation du marché par l'offre, la crise ne va pas se régler de sitôt». La conjoncture de crise impose d'autres défis et non des moindres, selon le patron du groupe Hasnaoui. Comment continuer à construire sans l'argent de l'Etat ? Quels types de logement peut-on développer et pour quel impact ? Autant de défis auxquels l'Etat doit s'adapter, d'après Brahim Hasnaoui, qui plaide, dans ses réponses, pour une solution globale et une spécialisation des entreprises du bâtiment… Afin que toutes les lignes du métier soient en point de mire de cette solution globale que l'on recherche. Au plan de l'innovation, les sociétés du groupe Hasnaoui promettent de lever le voile sur plusieurs produits, solutions novatrices et technologies nouvelles, à l'occasion de la tenue de la 19e édition du Salon Batimatec, prévue du 3 au 7 mai prochain. Le groupe ne voit pas de limites à l'extension de sa gamme de services et d'activités. Il dispose d'une vingtaine de filiales, dont une douzaine en partenariat avec des sociétés européennes opérant dans trois principaux pôles : construction, agriculture et services. Le groupe emploie plus de 3000 collaborateurs et projette de contribuer davantage à l'acte de bâtir. Il a déjà construit 40 000 logements individuels et collectifs, 250 infrastructures publiques et est chargé de la réalisation de plusieurs programmes de constructions civiles et industrielles.