Hocine Amrous, joueur de la JSM Skikda (Ligue 2), a été suspendu par la commission de discipline pour quatre ans de «toute activité liée au football». Les faits qui lui sont reprochés sont liés à la consommation «de produits prohibés». Dans un communiqué, la LFP précise que sa sanction «prend effet à partir du 10 avril 2016». Le joueur avait été convoqué plusieurs fois par la commission de discipline mais il ne s'est pas présenté. Il est fort à parier que, comme les autres cas de dopage, il ne demandera pas l'analyse de l'échantillon B. Il faut rappeler que Amrous est le quatrième joueur, des divisions professionnelles, sanctionné pour dopage, depuis le début de saison. Avant lui, il y a eu Youcef Belaili (USM Alger), Rafik Boussaid (RC Arbaâ) et Kheireddine Merzougui (MC Alger). Ils ont tous écopé de quatre années. Si dans le cas de Merzougui, il s'agit d'un produit identifié, le Methylhexaneamine, qui est un stimulant présent dans la liste des produits prohibés par l'Association mondial antidopage (AMA), dans les autres cas la LFP évoque un «produit prohibé» sans plus de détails. Sauf que la Fifa avait clairement parlé de cocaïne, en mars dernier, lorsqu'elle avait étendu au niveau international les sanctions prononcées à l'encontre de Belaili et Boussaid. En tout cas, la FAF avait pris la décision de multiplier les contrôles antidopage afin ce circonscrire ce qui, apparemment, s'apparente à un fléau.