Avec ses hauts et ses bas, le Siftech qui s'est clôturé la semaine dernière au CCO, permet néanmoins de mesurer les avancées enregistrées en Algérie dans le domaine des nouvelles technologies. Avec une start-up comme Issal, on peut mesurer l'intérêt que suscite l'utilisation d'un nouveau service tel le Cloud Computing. En partenariat avec Google, l'un des plus importants fournisseurs de cette technologie (Google Apps for works), cette start-up a déjà dans son portefeuille plusieurs entreprises algériennes, et pas des moindres pour ne citer que Fertial, le groupe Amor Benamor, Ngaous, RCA Rouiba ou AOA, une filiale de Sonatrach. «C'est le premier Cloud du pays et même de la région et la plate forme Issal est non seulement la plus moderne en Algérie mais est également disponible en DZ», explique Imene Rahali, Gapps Account manager. Avec les avantages qu'elle offre, cette façon de faire pousse à la digitalisation des entreprises algériennes et c'est ce qui est préconisé dans la nouvelle vision du gouvernement algérien qui veut numériser autant l'administration que le monde économique. Le procédé est d'apparence simple : c'est la mise à disposition de systèmes, d'applications ou de données hébergées dans un Data-Centre hautement sécurisé et les rendre accessibles de partout via Internet. Ce système permet à l'entreprise de se concentrer sur le cœur de son métier au lieu de perdre du temps, de l'argent et des ressources humaines pour gérer un parc informatique. C'est toute cette partie incluant les logiciels qui est externalisée mais qui demeure accessible à tout moment et par n'importe quel support via Internet. Même en cas de panne ou de faible débit, des solutions existent pour ne pas entraver le fonctionnement de l'entreprise. «L'intérêt pour une entreprise, c'est aussi, explique Ia représentante de la start-up, de pouvoir rebondir en cas de sinistre interne (inclus une attaque par virus informatique) car le Cloud permet non seulement la restitution de l'intégralité des données mais aussi la remise en service de tout le système». Issal est membre de Jil FCE et, tout récemment, il a organisé, à Alger, un workshop dénommé Google Apps Tour avec la présence du représentant de la firme américaine pour le Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Il s'agissait de familiariser les participants avec les outils de Google Apps for work dans le domaine de la digitalisation des entreprises. Le ministère de l'Intérieur a été l'un des plus importants participants au Salon pour montrer ce qui a été réalisé dans le domaine de la digitalisation de l'administration mais aussi pour annoncer les nouveaux projets. C'est le cas de la nouvelle carte d'identité biométrique expérimentée aujourd'hui avec les candidats au baccalauréat. «Juste après cette première expérience, la carte d'identité biométrique va être généralisée et commencera par les primo-demandeurs ou ceux dont l'ancienne carte arrive à expiration», explique un des animateurs du stand de cette instance qui assure que, pour la réussite de cette opération, «on a fait appel à nos meilleurs ingénieurs et techniciens en informatique». L'intérêt de cette carte réside dans le fait qu'elle soit extensible à d'autres applications et peut donc à terme englober plusieurs services, dont la Sécurité sociale (remplacement de la carte Chifa).