Le cadre de vie des habitants de Haï Khemisti, situé à l'est d'Oran, se dégrade de jour en jour. Ces derniers sont obligés de subir les odeurs nauséabondes qui se dégagent suite à l'éclatement, en certains endroits, notamment du côté de la Pépinière du rond-point (Face aux bâtiments AADL), du réseau d'évacuation des eaux usées. Parfois, les riverains sont obligés de faire de longs détours pour éviter les eaux stagnantes vomies par les regards construits à la va vite. Les résidents notamment ceux membres de l'association « la pépinière » lancent un énième appel, pressant, aux services techniques de l'APC de Bir El Djir, les sollicitant d'intervenir rapidement pour procéder au curage d'abord et surtout à la réparation définitive de ces conduites qui déversent leurs liquides dangereux sur la chaussée. Car ils craignent que des MTH (maladies à transmissions hydriques) ne se propagent dans ce quartier supposé résidentiel et ne nuisent à la leur santé et à celle de leurs proches. Pour rappel, l'année écoulée la chaussée principale de ce quartier qui donne sur le millénium a été rendue pratiquement inutilisable sur plusieurs mois aussi bien à la circulation automobile que piétonne. Jusqu'au jour d'aujourd'hui la situation déplorable n'a pas changé et le salut ne semble pas pour demain malgré toutes les démarches entreprises depuis deux années auprès des autorités compétentes. A l'approche de l'hiver et de ses précipitations, d'aucuns prédisent une situation catastrophique si aucune action n'est entreprise par les autorités concernées, principalement pour les parties communes, c'est à dire, les réseaux des eaux pluviales et usées et les voies de communication désastreuses pour les automobilistes et tous ceux qui empruntent cette radiale pour aller à Bir El Djir.